Blossoming love

Écuyer d'Émeraude Messages : 12 Date d'inscription : 20/10/2019

Dix ans avaient passés depuis mon arrivée à Émeraude, j'étais plus vieux de quelques mois que certains de ma classe, j'avais donc six ans en arrivant à Émeraude. J'avais donc maintenant seize ans, j'étais un homme maintenant, c'était ce que les servantes me disaient, les plus jeunes rougissaient quand je leur souriais. Je faisais tourner bien des têtes, alors que la seule personne à la quelle je pensais, je n'étais pas capable de lui dire que je l'aimais. Pourtant, chaque baiser volé était une preuve que je l'aimais, alors le dire devrait être si facile et lorsque j'arrivais pour le dire, les mots bloquaient dans ma gorge.

Je poussai un soupir devant la fenêtre de la chambre attenante à celle de mon maître. Être l'Écuyer du prince héritier d'Émeraude donnait comme privilège, une énorme chambre attenante à ses appartements qu'il partageait avec son amante. Ma chambre était loin de celle de Mattias et sa présence me manquait. Tout ce que je voulais c'était sentir la caresse de ses lèvres contre les miennes et sa peau contre la mienne. Je poussai un soupir, avant d'enfiler un pantalon et une tunique. Je nouai une cape elfique autour de mon cou, avant de me glisser doucement hors de ma chambre.

J'étais devant la chambre de Mattias, je tentais de trouver le courage de cogner à sa porte et atterrir entre ses draps, mais je n'étais pas capable. Mon poing était levé devant le bois de la porte, les yeux fermés pour retenir des larmes de rage. Je me détestais de ne pas être capable de lui dire, ma main toucha doucement la porte, alors que j'envoyais une vague d'appaisement à Matt. Sans attendre une réponse, je pris mes jambes à mon cou, jusqu'à ce que je sorte de l'enceinte du château.

Je m'arrêtai au pied de la Montagne de Cristal. Mes yeux se levèrent sur le gros pic rocheux. Je poussai un cri de rage, avant de me laisser tomber à genoux. Je finis par m'adosser à un arbre, avant de cacher mon visage dans mes genoux. Une énergie que trop familière me fit relever les yeux mouillés vers un Mattias, un peu endormi, mais inquiet.

- Je... Non... Tu ne devrais pas être ici, murmurai-je.

Je sautai souplement sur mes pieds, avant de courir et me presser contre le torse solide de mon ami. Je levai un regard confus sur lui. Mes lèvres pressèrent les siennes, alors que mes mains se joignaient sur sa nuque. C'était ma fuite personnelle, l'embrasser pour ne pas avoir à lui dire ce qui se passait dans ma tête ou ne pas lui dire que je l'aimais plus que tout.

Écuyer d'Émeraude Messages : 16 Date d'inscription : 23/10/2019

Cela faisait maintenant cinq ans que j'étais un écuyer d'Émeraude. On m'avait attribué au Chevalier Aden, ce qui me plaisait bien. En effet, sa fille aînée était une de mes amies, et je savais pertinemment que sa femme était très bonne en arts du combat. J'espérais donc qu'elle puisse me montrer certains de ses trucs. Par contre, pour le moment, elle ne m'avait pas vraiment accordé d'attention. Elle préférait s'occuper de sa petite famille, ce que je comprenais. D'ailleurs, j'avais beaucoup de temps libres. Aden prenait soin de sa femme et de ses enfants, et moi, ça m'allait très bien. Samuel avait également beaucoup de temps de son côté, puisque le Prince Tristan forniquait excessivement beaucoup. Je pouvais donc passer du temps avec lui, et beaucoup plus que je ne l'avais pensé au départ. Ça m'avait fait peur. J'aimais tellement Sam, que je ne pouvais pas m'imaginer vivre sans lui. Et le simple fait d'être dans le même château n'était pas suffisant.

Je dormais dans une chambre attenante à celle de mon maître, seul. Au début, j'avais fait des cauchemars. Depuis la mort de mes parents, je n'avais jamais dormi seul, puisque j'avais fréquenté les dortoirs des élèves d'Émeraude. Maintenant, tout était différent. Parfois, Karya et Samuel avaient dû se rendre jusqu'à ma chambre tellement ils sentaient ma panique. Maintenant, les cauchemars avaient diminué, et je les maîtrisais. Ils ne me faisaient plus peur.

Cette nuit, je ne rêvais pas. En fait, il n'y avait que le visage de Samuel qui flottait dans mes pensées. Il était mon angoisse du moment. Je savais très bien qu'à notre âge, plusieurs écuyers perdaient leur virginité. Et je devais avouer que j'avais peur de voir Sam partir avec une jolie jeune fille. Il n'était jamais clair. De doux baisers volés par-ci et par-là, mais nous n'étions jamais allés plus loin. J'en avais terriblement envie, mais ça me faisait atrocement peur. Et s'il n'aimait pas ça ? J'avais beau avoir le lien le plus étroit du monde avec, j'étais incapable de lire ses sentiments à mon égard. Mais je rêvais de l'entendre dire qu'il m'aimait. En même temps, j'avais tellement peur qu'il me rejette, que moi-même je ne lui déclarais pas ma flamme. Je savais que tout cela était stupide.

Je sursautai vivement lorsque de petits coups furent cognés à ma porte. Je reconnus rapidement l'énergie magique derrière la porte, et qui s'enfuyait à la course. Sam? À cette heure matinale, habituellement, c'était mon maître qui venait cogner pour l'entraînement. Je tirai rapidement mes couvertures afin d'enfiler une tunique et des bottes lacées. Je sentais l'angoisse de Samuel, je n'avais pas le temps de prendre le temps de m'habiller. Je sortis du château, suivant son énergie. Je le rejoignis rapidement au pied de la Montagne de Cristal. Je l'entendis pousser un cri de rage avant de tomber au sol. Je fronçai les sourcils, avant d'accélérer le pas. Sam n'était pas d'un naturel agressif, alors pourquoi criait-il ainsi? Lorsque j'arrivai à sa hauteur, mon meilleur ami était adossé à un arbre, son magnifique minois caché entre ses genoux. Ses petites oreilles dépassaient de ses cheveux. Tout de lui était parfait. Il releva alors son visage baigné de larmes vers moi, et mon coeur se noua. Était-ce de ma faute ? Pourquoi pleurait-il?

« Je... Non... bégaya-t-il. Tu ne devrais pas être ici. »

Mais pourquoi? Je ne dis rien, la gorge nouée. Jamais je n'avais vu Samuel pleurer, sauf lorsqu'il avait cinq ans et que les autres élèves avaient ri de lui à cause de ses oreilles pointues. À ce moment, j'avais pris sa défense, et à partir de ce moment, je n'avais pas vu des larmes couler sur les joues de mon amour.

Mon ami sauta sur ses deux pieds, et je le reçus rapidement contre mon torse. Automatiquement, mes bras se refermèrent sur lui. Le tenant maintenant contre moi, je sentais encore plus ses émotions. Il était confus, très confus. Et il était réellement en détresse. Par contre, comme il pensait parfois en elfique, j'étais incapable de trouver la raison de son désarroi. Mon regard croisa le sien, et mon coeur fit un bond dans ma poitrine. Il était tellement tout pour moi... Il vint alors me voler un baiser, nouant ses mains contre ma nuque. Je fermai les yeux, empli de joie, mais empli de tristesse. J'adorais sentir ses douces lèvres contre les miennes, mais je voulais tellement plus. Je ne savais pas comment lui dire et j'avais l'impression que lentement, c'était un autre qu'il embrasserait. Je le poussai brusquement, à sa plus grande surprise.

« Calme-toi Sam, murmurais-je. Tu commences à me faire paniquer... »

Eh ouep. Nous étions tellement proches et tellement unis, que si les émotions de l'un étaient trop fortes, l'autre allait jusqu'à les ressentir. Lorsque nous étions à proximité... Je pris une grande inspiration, afin de me calmer, et j'attirai de nouveau mon ami dans mes bras. Je le serrai avec amour contre mon torse, puis j'allai chercher un premier baiser contre ses lèvres, puis un second. Je l'aimais tellement... Pour la première fois, je prolongeai le baiser. Ce n'était plus un baiser furtif, volé, mais bien un baiser passionné, et lentement langoureux. Mon coeur battait la chamade. J'avais tellement peur qu'il me repousse. Mais il n'en fit rien. Au contraire. Je le sentis même se calmer un brin. Bien malgré moi, un gémissement s'échappa de ma bouche. Je me défis aussitôt de l'étreinte de mon ami pour lui faire dos. Mon visage chauffait, je devais être rouge comme une tomate.

« Désolé... soufflais-je d'un ton à peine audible. Je... C'est sorti tout seul... »

Écuyer d'Émeraude Messages : 12 Date d'inscription : 20/10/2019

J'étais confus, oui, mais je savais une chose, je voulais rester près de Mattias. Je savais que le seul endroit où je me sentais en sûreté était dans ses bras et que ses lèvres étaient le seul remède à ma panique. Être le seul autre demi-elfe mâle était difficile, quand le seul autre hybride était Nathan d'Émeraude. Karya n'avait aucun problème, car elle connaissait ses parents et tous deux l'adoraient selon ses dires. Ma mère m'a abandonné. Elle ne voulait pas de moi.

Je continuais mes baisers contre ses lèvres, comme pour forcer mes émotions à se calmer. Mais rien n'y faisait, plus je pressais mes lèvres contre les siennes, plus mon tourbillon d'émotion tournait rapidement. Je sentais le désir de mon ami monter, comme le mien, il voulait plus lui aussi. Mais aussi rapidement qu'il avait répondu à mes baisers, il me repoussa brusquement. Pourquoi? Avais-je été trop vite? Je recommençai à paniquer.

- Calme-toi Sam, chuchota Matt. Tu commences à me faire paniquer...

Mes émotions devenaient souvent trop fortes pour moi et souvent elles débordaient en mon ami. Devant moi, Mattias prit une grande respiration, alors qu'il se calmait, il m'attira contre lui. Il me serra contre lui avec tellement d'amour, que je failli m'effondrer. Doucement, il posa ses lèvres contre les mienne, puis un autre, celui là fut différent. Son baiser était plus long, profond, passionné et langoureux. Son coeur se débattait contre le mien, je sentis sa peur que je le repousse, je ne le fis pas. Je me calmai dans ses bras. Puis un petit gémissement s'échappa de la bouche de mon ami, Mattias brisa notre étreinte, une fois de plus. Il se retourna pour me faire dos.

- Désolé... murmura Mattias. Je... C'est sorti tout seul...

J'avais pourtant aimé entendre cela, je voulais l'entendre encore, je voulais gémir comme ça aussi. Je franchis la distance qui me séparait de Mattias, mon coeur se débattait, je voulais l'aimer plus que tout. Peut-être que j'étais gay après tout, je posai ma main contre la taille de mon ami, pour le retourner vers moi. Je levai un regard innocent sur Mattias, avant de diriger son visage vers le mien. Je pressai mes lèvres contre les siennes, avant de le tirer contre moi, en reculant contre un tronc d'arbre. L'une de mes mains tenait sa nuque et l'autre s'accrochait à sa tunique.

- Non, ne t'excuse pas, murmurai-je, contre ses lèvres. Ai... Aime-moi...

Je continuais de le tirer contre moi, comme pour le fusionner avec moi. Je ne voulais plus être loin de lui, je voulais rester dans ses bras pour toujours. Mes lèvres reprirent les siennes et ce fut mon tour de pousser un gémissement. La seule chose qui me maintenait debout était l'arbre et le torse de Matt. Ma main, sans que je me rende contre, avait quitté sa nuque pour essayer de défaire les lacets de son pantalon. Mon désir avait eu raison de moi.

- Je... Je t'aime, dis-je tout bas, si bas que je ne savais pas si mon amour avait entendu.

Au même moment, ma main venait de défaire les lacets de son pantalon, je baissai les yeux sur la bosse dans mon pantalon et la sienne. C'était comme si nous étions la même personne, le même désir. Je mordis ma lèvre inférieure, avant de lever un regard amoureux. J'étais prêt. Je pris sa main et la posa sur mon épaule, j'avais vu des gens faire cela. Je me mis à genoux devant Matt, avant de descendre son pantalon. Je posai un doux baiser dans l'intérieur de sa cuisse

- Je t'aime, dis-je plus clairement.

Écuyer d'Émeraude Messages : 16 Date d'inscription : 23/10/2019

J'avais chaud. Et j'avais peur. Plus particulièrement peur. Mon gémissement avait trahi mon désir à l'égard de mon ami. Je savais déjà qu'il tenterait de me réconforter, car il s'agissait de Sam; il ne voulait que mon bien. Mais je savais pertinemment que s'il n'était pas amoureux de moi, il n'hésiterait pas à me le dire. Ou alors, il allait coucher avec moi, car il le désirait, mais s'il ne m'aimait pas, alors ce serait tout. Je ne savais pas quoi en penser, je ne savais pas où donner la tête. Si seulement il pensait en une autre langue, je saurais à quoi m'en tenir ! J'avais déjà tenté d'apprendre l'elfique, mais c'était tout simplement impossible.

Je le sentais. Je le savais. Il s'approchait de moi. Sa main trouva son chemin jusqu'à ma hanche, pour me retourner habilement vers lui. Je ne résistai pas. Au contraire. Je rêvais tellement de ses lèvres contre les miennes. De l'entendre me murmurer qu'il m'aimait. C'était simple, je n'avais qu'à lui avouer mes sentiments. Je pouvais remercier mon père pour cela. Toute cette peur, elle était de sa faute. Mon coeur battait la chamade, tandis que le visage de Sam s'approchait du mien et qu'il posait ses lèvres avec tendresse contre les miennes. Ses mains se saisirent de ma tunique, afin de me tirer vers lui. Je le suivis sans résistance, tandis que son dos prenait place contre un arbre. Mon corps était si près du sien...

« Non, ne t'excuse pas, murmura finalement mon ami. Ai... Aime-moi... »

Pardon? Mais je l'aimais déjà, ne le voyait-il pas ? Je ne m'emballai cependant pas trop rapidement, car je savais très bien que de me demander de l'aimer ne voulait pas dire qu'il était lui-même amoureux de moi. Il voulait probablement coucher avec moi. Je voulais la même chose, mais si ce n'était pas pour les mêmes raisons, alors je n'allais pas lui donner ma virginité, même s'il était absolument tout mon monde. Sam pressait encore plus mon corps contre le sien, alors qu'il avait repris mes lèvres avec assurance. C'était à son tour de gémir au travers nos baisers, tandis que sa main descendait pour jouer avec les lacets de mon pantalon. Aussitôt, ma respiration s'accéléra. Je ne savais pas comment lui dire non. Car je ne voulais pas lui dire non. Je voulais que Samuel me touche partout. Lui, et uniquement lui.

Je l'entendis murmurer quelque chose, mais je n'entendis pas ce que c'était. Je ressentais cependant l'excitation de mon ami tandis qu'il réussissait à défaire mon pantalon. Mon membre se tenait bien droit, et je savais que c'était la même chose de son côté. Mais désirer mon corps ne voulait pas dire qu'il m'aimait. Son regard croisa alors le mien, tandis qu'il se saisissait de ma main pour la poser contre son épaule. Il s'agenouilla alors devant moi, descendant mon pantalon par la même occasion. Je me sentis subitement bien gêné, alors que Sam posait un tendre baiser au creux de ma cuisse. Ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'il voyait mon corps. Après tout, nous prenions notre bain ensemble à tous les jours, comme tous les autres Chevaliers et écuyers.

« Je t'aime, entendis-je alors. »

Je baissai aussitôt la tête, alors que mon coeur faisait un énorme bond dans ma poitrine. Je glissai ma main dans celle de Sam, afin de le relever. Ma main glissa de sa gorge à sa joue, tandis que mon regard fixait le sien. Il l'avait dit. Il avait dit qu'il m'aimait. Sam m'aimait ! Je me perdis dans son regard quelques instants, avant de sourire avec tendresse.

« Je t'aime aussi Samuel, murmurais-je. »

Je m'emparai de ses lèvres avec tout l'amour que j'éprouvais à son égard. Mes mains commencèrent alors à explorer son corps, chose qu'elles n'avaient jamais faites. Je caressai doucement son torse, avant de m'attarder à ses hanches, puis à ses fesses. Je le soulevai, plaquant son dos contre le tronc de l'arbre, le forçant à enrouler ses jambes autour de ma taille. Mes baisers se faisaient de plus en plus pressants, tandis que ma bouche s'aventurait au creux de son cou. Je remontai afin de frotter mon nez contre l'oreille de mon tendre ami. J'avais vu le Chevalier Kesley faire cela pleins de fois à son amoureux, et je savais très bien que ça le rendait complètement fou.

« Je t'aime depuis toujours, ajoutais-je en un râle. »

Un énorme poids venait de tomber de mes épaules. Ma plus grande peur ne s'était pas concrétisée. Samuel d'Émeraude était amoureux de moi, Mattias de Cristal. Le petit garçon au père fou. Jamais je n'avais cru que ma vie avait de sens. J'avais erré un moment avec les Chevaliers, sans vraiment comprendre ce qui m'arrivait, mais aujourd'hui, j'étais un brin consolé par la mort de mes parents. Sans cela, je n'aurai jamais connu Sam. Je rêvais depuis un bon moment déjà d'aller plus loin avec mon ami, de faire l'amour avec lui. Mais en ce moment, maintenant que nos sentiments étaient étalés sur la table, j'avais franchement peur de lui déplaire. Après tout, je n'avais jamais fait ça. Je nichai mon visage au creux du cou de mon ami, posant un tendre baiser contre sa clavicule.

« Tu n'as pas envie d'un endroit plus discret et romantique pour... »

Les mots s'étranglèrent dans ma gorge. Pourtant, ce n'était pas si compliqué ! Il m'avait avoué ses sentiments. Je pris une grande inspiration, avant de continuer.

« J'ai terriblement envie de te faire l'amour, lui soufflais-je. Mais pas au pied de la Montagne de Cristal, où tous peuvent nous voir, ajoutais-je avec une pointe de jalousie dans la voix. »

Écuyer d'Émeraude Messages : 12 Date d'inscription : 20/10/2019

Je l'avais dit, je l'avais enfin dit. Mais est-ce que c'était bien ce que je ressentais? Je ne savais pas vraiment ce qu'était l'amour, mon père elfique avait transmit son absence de sentiments à son fils. Mon maître tentait de m'expliquer la complexité des sentiments humains, alors que avec mon esprit trop terre à terre tentait de me faire garder la tête froide. Par contre, je savais une chose, Mattias était quelqu'un que je ne pouvais pas imaginer, ne pas être dans ma vie. Je savais aussi que sa présence dans ma vie était la seule chose qui me faisait sourire et me rendait heureux. Je savais que dans ses bras, j'étais en sécurité.

Matt baissa la tête vers moi, sa main prit la mienne, avant de me remettre sur pied. Sa main glissa de ma gorge vers ma joue, alors que je sentais mon petit coeur se débattre dans ma poitrine, son regard se blottissait au plus profond du mien. Un sourire plus que doux apparut sur son beau visage.

- Je t'aime aussi Samuel, murmura mon bel humain.

Mattias m'attira contre lui, pour m'embrasser avec tellement de passion. Ses mains se mirent à toucher mon corps au travers de ma tunique. Ses mains passèrent doucement sur mon torse, avant de voyager sur mes hanches et mourir sur mes fesses. Sans attendre, mon bel ami me souleva dans ses bras, pour plaquer mon dos contre le tronc d'arbre, il enroula mes jambes autour de sa taille. Mon coeur battait encore plus fort. Ses lèvres devenaient encore plus pressantes et ses baisers fiévreux, mon corps me hurlait de lui donner ce que je voulais. Sa bouche glissa contre mon cou, ma peau sensible frissonnant sous ses lèvres. Mais le moment d'extase arriva, Matt remonta son visage vers le mien, avant de frotter doucement le bout de son nez contre mon oreille pointue.

- Je t'aime depuis toujours, poussa Mattias, en un râle.

C'était comme si je n'étais plus dans mon corps, tellement j'en voulais plus. Mes désirs humains s'étaient enfin réveillés, je voulais que mon ami me prennent avec passion. Je comprenais que de vouloir sentir sa peau contre la mienne, me perdre dans ses yeux et sentir mon coeur s'emballer; c'était cela l'amour. Je voulais continuer de me sentir comme cela, je voulais qu'il continue de me caresser comme cela. J'aimais être pressé contre l'arbre, à sa merci. Mon bel ami finit par aller cacher son visage dans mon cou, ses lèvres se posèrent contre ma clavicule.

- Tu n'as pas envie d'un endroit plus discret et romantique pour... murmura mon ami

Il ne finit pas sa phrase, mais je compris. Je l'aimais, du moins si je me fiais à ce que tout le monde disait de l'amour, j'étais amoureux. Je me sentais prêt à tout pour lui, je voulais lui donner tout ce qu'il voulait.

- J'ai terriblement envie de te faire l'amour, dit-il, en un souffle. Mais pas au pied de la Montagne de Cristal, où tous peuvent nous voir.

Je souris, en entendant la pointe de jalousie dans la voix de Mattias. Par contre, ma relation avec la nature n'était pas comme la sienne. Je sentais les arbres, le vent, la terre; toute cette énergie positive me poussait dans les bras. Je finis par lever le visage de Matt vers le mien, un doux sourire flottait sur le mien. Je secouai la tête, avant de descendre de ses bras, avant de me mettre sur la pointe des pieds et poser mes lèvres contre les siennes avec tendresse.

- Je ne veux pas perdre... ma virginité dans une pièce avec des murs et un plafond, murmurai-je. Je suis en parti elfe, je veux sentir le vent sur ma peau, je veux voir le ciel en t'aimant.

Ma main se noua dans la sienne, alors que je bloquais ma présence au reste de l'Ordre. Un sourire doux apparut sur moi, avant de tirer sa main vers moi et m'enfoncer dans la forêt vers une clairière dans laquelle je m'étais retrouvé après une crise de panique. C'était devenu ma clairière, on y voyait le pic de la Montagne de Cristal et tout près de sa base rocheuse. Une petite cascade tombait dans un étang, l'herbe était fournie et le vent soufflait doucement. Nous débouchâmes dans ma clairière, alors que je me pressais contre le torse de mon ami.

- J'ai trouvé cette clairière, après une crise, avouai-je. C'est mon endroit préféré, à part dans tes bras.

Je levai un regard timide sur mon ami. Je retirai mes vêtements, avant d'enlever ceux de Matt. Je pressai mon corps contre le sien, avant de l'embrasser, mes mains se nouant avec les siennes. Je tirai Mattias vers moi, en reculant vers l'étang, je mis un pied dans l'eau glacé. Je tirai le Cristallois vers moi, en me laissant glisser dans l'eau. Je me blottis contre le torse de Mattias, avant d'enrouler mes jambes autour de sa taille.

- Refais cela, murmurai-je. Ton nez... Mes oreilles...

Écuyer d'Émeraude Messages : 16 Date d'inscription : 23/10/2019

Je l'aimais tellement en fait, que s'il voulait faire l'amour ici-même, alors je le ferais. Mais, honnêtement, je n'avais pas envie de partager notre intimité avec qui que ce soit. En fait, je ne voulais pas partager Sam avec quiconque, même si ce n'était que visuellement. Je voulais l'avoir uniquement pour moi. Il n'était qu'à moi, à partir de ce moment et pour l'éternité. Avec toute la tendresse que je lui connaissais, Samuel releva mon visage vers le sien, avant de secouer la tête. Il posa les pieds au sol, avant d'embrasser mes lèvres avec douceur. Mon coeur battait si vite, que je ne savais pas s'il allait sortir de ma poitrine.

« Je ne veux pas perdre... ma virginité dans une pièce avec des murs et un plafond, murmura mon ami. Je suis en partie elfe, je veux sentir le vent sur ma peau, je veux voir le ciel en t'aimant. »

Je ne répondis rien. Ça ne me dérangeait pas du tout, en fait. Je voulais seulement que ce soit dans un endroit un peu plus discret que le pied de la Montagne de Cristal. Et comme j'étais un livre ouvert pour Sam, il le savait. Sa main se noua avec la mienne, tandis qu'il m'attirait vers la forêt. Je le suivis silencieusement, jusqu'à ce qu'il s'arrête dans une magnifique clairière. L'herbe y était tendre, une petite cascade s'écoulait et il était possible d'apercevoir le pic de la montagne. Mon meilleur ami se blottit aussitôt contre mon torse, et je le serrai contre moi.

« J'ai trouvé cette clairière, après une crise, me dit-il alors. C'est mon endroit préféré, à part dans tes bras. »

Mon coeur fit un énorme bond dans ma poitrine devant sa déclaration. Il était trop mignon. Il était mignon, et il était à moi. Avec une absolue lenteur, Sam retira ses vêtements, avant de faire de même pour les miens. Je le laissai faire, ne lâchant pas une seule seconde son regard de feuilles. Une fois que nous fûmes complètement nu, mon ami se colla contre mon torse, avant de glisser ses mains dans les miennes. Il recula vers l'étang, s'y glissant rapidement. L'eau était glaciale. Mais je suivis tout de même celui que j'aimais. Je ne voulais pas lui déplaire. Ses jambes s'enroulèrent à nouveau autour de ma taille et je glissai instantanément mes mains sous ses fesses.

« Refais cela, chuchota-t-il. Ton nez... Mes oreilles... »

Je me doutais bien que le Chevalier Kesley ne faisait pas cela inutilement à son conjoint. Avec un amour infini, je frottai le bout de mon nez contre sa petite oreille pointue. En même temps, je mordillai doucement son lobe, avant de baiser tendrement son cou, puis sa clavicule. Je revins ensuite sur ses lèvres, bien heureux de ne plus l'embrasser en baisers volés, mais bien en tant que deux êtres qui s'aimaient. Tout mon être vibrait pour lui. Mais j'avais peur de le toucher. Peur qu'il n'aime pas, peur de le décevoir. Peur qu'il ne se lasse de moi. Mais plus particulièrement, peur de lui faire du mal.

« J'ai tellement envie de toi, Sam, râlais-je au creux de son oreille. Mais j'ai tellement peur... »

J'avais peur, Sam. Peur que ce ne soit pas plaisant, peur que ça ne change quelque chose entre nous, j'avais peur, tout simplement. Malgré tout, l'une de mes mains remonta légèrement sur la fesse de mon ami, pour glisser contre son intimité, que je commençai à titiller. Je me branchai instantanément à l'esprit de Samuel. Même s'il pensait en elfique, je ressentais toutes ses émotions. Avec douceur et lenteur, j'entrai un premier doigt en lui. Comme je ne sentais pas de douleur de son côté, j'en entrai un deuxième. Cette fois, mon ami se tendit légèrement.

« Si tu as mal, je veux que tu m'arrêtes, lui soufflais-je le plus sérieusement du monde. »

Je plongeai mon regard au creux du sien, alors que je laissai mes doigts toucher sa prostate, plus que facilement grâce à l'eau. Mon membre était déjà bien gonflé, mais je ne voulais pas le presser. Sentant que mon ami avait du plaisir sous mon traitement, je marchai en dehors de l'eau, pour le déposer contre l'herbe bien fournie. J'écartai ses cuisses, avant de m'y glisser. J'embrassai amoureusement son gland, avant de dévorer légèrement son paquet. Puis, je commençai à me délecter de son intimité. Légèrement impatient, je commençai à me toucher par la même occasion, gémissant alors que je faisais l'amour oral à Samuel. Son corps fut subitement pris de spasmes. Alors que j'allais arrêter, je compris qu'en fait, il était pris d'un tourbillon de plaisirs. J'accélérai donc la cadence, jusqu'à ce qu'il se calme. Je revins ensuite à la hauteur de son visage, l'embrassant avec amour.

« On est pas obligés d'aller jusqu'au bout, lui murmurais-je. »

Je lui souris tendrement, avant de glisser ses cheveux derrière son oreille pointue. Je l'embrassai de nouveau, avec un peu plus de passion. Naturellement, je m'étais glissé entre ses jambes, laissant mon gland chatouiller son intimité.

Écuyer d'Émeraude Messages : 12 Date d'inscription : 20/10/2019

Si j'étais lié à tous mes frères et soeurs d'armes, au reste de mes compatriotes elfiques, je ne ressentais jamais en permanence ce qu'ils ressentaient. Mattias était lié à ma personne d'une autre façon, c'était comme si nous pouvions ressentir ce que l'autre ressentait, en tout temps, mais aussi que je ne pouvais pas me fermer à lui. En même temps, la seule chose qu'il ne pouvait pas lire était mes pensées, je ne pensais qu'en elfique. Mais encore là, je portais tout de même mes émotions à fleur de peau.

Je savais ce que frotter le bout de son nez sur l'oreille d'un elfe voulait dire, c'était exactement ce que je voulais. Je voulais connaître cette proximité, cet amour, ce qu'on m'avait dit que je ne trouverais jamais. Finalement, le bout du nez de mon amant alla effleurer ma peau sensible, je fus submergé d'un éventail de sensation, une fois de plus. Doucement, je sentis ses dents titiller mon lobe d'oreille, je me sentais à l'extérieur de mon corps tellement c'était bon. Ses lèvres glissèrent sur mon cou et ma clavicule, pour revenir contre mes lèvres. Mon corps s'enflamma de désir, alors que je répondais aux baisers de Mattias, heureux de ne plus avoir à cacher mon amour pour lui. Je sentais la même chose qu'il ressentait, je ressentais son amour, le mien, mais aussi sa peur. Je voulais le rassurer, mais j'avais peur moi aussi. Peur de le décevoir, de le dégoûter ou qu'il rie de mon inexpérience.

- J'ai tellement envie de toi, Sam, murmura mon ami, au creux de mon cou. Mais j'ai tellement peur...

J'avais tout aussi peur, si il avait peur, moi aussi. Si il était heureux, je l'étais autant. Je sentis sa main grimper sur ma fesse, alors qu'un doigt allait chatouiller l'entrée de mon intimité. Je le sentis se brancher à mes pensées, il pouvait faire ce qu'il voulait avec moi, je ne cesserais pas de l'aimer. Tout doucement et lentement, je sentis son doigt entrer en moi, mon plaisir grimpa en flèche, je le laissai m'envahir. Lorsqu'un second doigt entra, je sentis mon corps devenir tout tendu, c'était bon, mais un peu douloureux.

- Si tu as mal, je veux que tu m'arrêtes, chuchota mon tendre amant, d'un ton sérieux.

Son regard vint se fusionner au mien, ses doigts vinrent effleurer ma prostate, le plaisir devenait de plus en plus intense. Mon amant était déjà bien excité, je le sentais contre mon bas ventre. Je voulais plus, j'étais prêt. Matt sortit de l'eau, pour me déposer contre l'herbe tendre. Il écarta mes cuisses, avant de se glisser entre-elles et embrassa tendrement mon gland. Mon membre était bien tendu, mais la bouche de mon amant alla se délecter de mon paquet. Je m'entendis gémir de plaisir. Puis, sa bouche voyagea contre mon intimité et ce fut parfait. Je fus pris de spasmes, alors que mon plaisir devenait si intense, la langue de mon amant accéléra contre mon intimité, je fus frappé de plein fouet par mon premier orgasme. Je finis par laisser la vague de plaisir passer, alors que le visage de Mattias apparaissait au-dessus de moi. Je laissai mon amant m'embrasser avec amour.

- On est pas obligés d'aller jusqu'au bout, souffla mon amour.

Son sourire aimant éclaira son visage. Je ne voulais plus être nulle part d'autre que dans ses bras. Matt repoussa mes cheveux derrière mon oreille, alors que ses lèvres se pressaient avec passion sur les miennes. Je sentais son gland contre mon intimité. Je poussai un gémissement, au travers de notre baiser, avant d'inverser nos positions en roulant. Assis à califourchon, je sentais son érection contre mon intimité, mon regard plongé dans le sien, je pris une grande inspiration. Je me soulevai pour descendre lentement contre le sexe de Mattias. Ce faisant, notre relation venait de changer complétement. Il n'était plus qu'un simple ami, il était devenu mon amant. Je me penchai sur lui, pressant mon corps contre le sien, je levai un regard amoureux sur l'homme que j'aimais.

- Je... C'est... C'est ma première fois, avouai-je, ne sachant pas si c'était le cas pour lui.

Sans lui laisser le temps de répondre, je l'embrassai avec tellement de passion, je me surpris moi-même. D'instinct, je me mis à faire une danse du bassin, contre le membre de mon amour en moi. Je le redressai en position assise, poussant son membre encore plus loin en moi. Je tremblais de plaisir contre mon amant, alors que je sautillais doucement contre le sexe de Matt. Le plaisir devenait trop pour moi, j'enfouis mon visage dans le creux du cou de mon amour. Mes mains se nouèrent contre sa nuque, alors que je caressai ses cheveux à la base de son cou.

- Je t'aime, murmurai-je. Je t'aime tellement.

Mes lèvres se pressèrent contre la peau chaude de son cou. Une fois de plus, mon corps fut secoué de spasmes, alors que je laissais aller un râle de plaisir. Je m'écrasai contre le torse de mon amoureux, avant de poser un petit baiser contre sa mâchoire. Ma main caressait doucement son torse musclé, il était magnifique, je ne méritais pas quelqu'un d'aussi bien pour moi.

- Est-ce qu'on est...?

Je m'étais interrompu, je ne voulais pas dire quelque chose ou aller trop vite. Mais tout mon être vibrait pour Mattias d'Émeraude, il était tout ce que j'ai toujours voulu.

Écuyer d'Émeraude Messages : 16 Date d'inscription : 23/10/2019

Son désir. Je le sentais dans chaque fibre de son être. Moi aussi, je le désirais. Je l'avais toujours désiré. Je l'avais toujours voulu dans mes bras. Je ne comprenais pas comment ça avait pu prendre autant de temps avant que nos sentiments soient mis à table. Avoir su que c'était réciproque, je lui aurais dit que je l'aimais bien avant aujourd'hui. Mais j'étais bien heureux de l'avoir entre mes bras, et de l'embrasser avec autant de passion que je pouvais bien le faire en ce moment. Sam était réceptif aux baisers, alors qu'il échappa un petit gémissement au travers, faisant grimper encore plus mon désir à son égard. Il allait devoir me donner son consentement rapidement, sinon je ne savais pas ce que j'allais lui faire s'il continuait ainsi. Il était absolument parfait. D'un simple coup de hanches, mon ami inversa nos positions, afin de se retrouver par-dessus moi. Son regard se plongea dans le mien, illuminant tout mon être. Il était tout mon monde. Lentement, Sam se souleva, pour se laisser tomber contre mon membre. Je serrai les dents, retenant un gémissement de plaisir. Son corps se pressa rapidement au mien, ses joues rosées. Il était parfait, tout simplement.

« Je... C'est... C'est ma première fois, laissa tomber Samuel. »

Je souris avec tendresse, tandis qu'il s'emparait de mes lèvres, comme pour ne pas entendre ma réponse. Avait-il peur que je ne sois plus vierge ? Bon, je ne l'étais plus désormais. Les baisers de Sam étaient passionnés, tandis qu'il entamait une douce danse du bassin, me donnant l'impression de sortir de mon corps tellement le plaisir était intense. Mon nouvel amant me redressa en position assise, me permettant ainsi d'aller beaucoup plus loin en lui. Mon ami tremblait dans mes bras, mais je savais que c'était de plaisir. Je n'osais pas bouger les hanches, de peur de lui faire mal. C'est alors que Sam cacha son visage au creux de mon cou, ce qui me fit sourire de tendresse. Ses mains vinrent se nouer contre ma nuque, tandis qu'il commençait à caresser mes cheveux avec douceur.

« Je t'aime, murmura mon meilleur ami. Je t'aime tellement. »

Mon coeur eut un raté, tandis que Samuel embrassait la peau de mon cou, ce qui me fit frissonner. Il fut alors pris de violents spasmes, gémissant fortement. Comme s'il avait perdu toutes ses forces, mon copain se laissa tomber contre mon torse. Ses lèvres vinrent embrasser ma mâchoire, ce qui me fit sourire.

« Est-ce qu'on est... ? »

Sam arrêta sa question. Mais je savais ce qu'il voulait dire. Étant toujours en lui, je ne bougeais pas. Je refermai plutôt mes bras sur sa personne, le serrant fortement contre mon coeur. Je relevai ensuite son visage vers le mien, avant d'embrasser ses lèvres avec tout l'amour que j'éprouvais à son égard.

« Un couple ? complétais-je alors. J'en rêve. »

Je lui fis un petit sourire moqueur, avant d'aller frotter doucement mon nez contre la pointe de son oreille, ce qui le fit frissonner. J'embrassai ensuite sa mâchoire, pour revenir contre ses lèvres avec amour. Lentement, je commençai à bouger les hanches, effectuant un petit mouvement de va-et-vient en mon amoureux.

« Tu vas bien ? lui demandais-je doucement. »

Mon copain hocha la tête positivement, et je commençai à accélérer la cadence, avant de forcer Samuel à me regarder dans les yeux. Je n'osais pas le changer de position, de peur de lui faire du mal. Car la dernière personne à qui je voulais faire du mal sur cette planète, c'était Sam. Malgré tout, je glissai mes mains sous ses aisselles, afin de l'aider à se soulever. Je me retirai de mon copain, avant de lui voler un long baiser amoureux. Je l'étendis dans l'herbe, caressant sa joue du revers de ma main. J'écartai doucement ses cuisses, avant de m'y glisser. D'un coup de hanches langoureux, je pénétrai de nouveau mon amoureux, ce qui me fit pousser un gémissement. Les yeux dans les yeux, je faisais l'amour avec tendresse à mon nouveau copain, jusqu'à ce que le plaisir atteigne son apogée et que j'explose littéralement dans son intimité. Je me retirai doucement, me couchant auprès de mon copain. Je l'attirai contre mon torse, le serrant dans mes bras avec amour.

« Je t'aime Samuel, dis-je, avant de poser mes lèvres contre sa tête. »

Écuyer d'Émeraude Messages : 12 Date d'inscription : 20/10/2019

Je parlais trop. Toujours trop. C'était un mécanisme qui commençait tout seul quand j'étais nerveux. Non, mais si vous aviez un homme aussi magnifique et doux comme Mattias qui vous aimait, vous seriez aussi fébrile que moi. Je ne savais pas comment agir, ni être, puisque je n'avais jamais fait l'amour avant. Chaque contact physique était une nouvelle découverte, ce qui provoquait une vague de frissons en moi.

Mon amant entoura ma personne de ses bras solides, pour me serrer contre lui. Il finit par relever mon visage vers le sien, je ne m'étais jamais sentis autant en sécurité avec quelqu'un. Matt posa ses lèvres contre les miennes, j'étais étourdi par tout l'amour que je pouvais sentir au travers de son baiser.

- Un couple? dit-il enjôleur. J'en rêve.

Et moi aussi, je voulais répondre. Son visage s'éclaira d'un petit sourire moqueur, alors qu'il posait le bout de son nez contre mon oreille pointue, qu'il frotta doucement. Je fus pris de frissonnai de plaisir, sous cette caresse plus qu'enivrante. Ses lèvres voyagèrent contre ma mâchoire, pour revenir contre ma bouche. Doucement, je sentis que mon amant bougeait sous moi, un lent et doux va et vien. La douleur que son membre m'avait donné, en entrant en moi pour la première fois, n'existait plus. C'était bon et enivrant.

- Tu vas bien? demanda Mattias, de sa voix douce.

Je fis signe que oui, je ne pouvais pas aller mal. Ses coups de hanches devinrent de plus en plus rapides, alors qu'il me forçait à ne pas baisser le regard. Je ne ressentais plus aucune douleur, mais mon plaisir montait en flèche. Lorsque Mattias passa ses mains sous mes aisselles, avant de me soulever, je sentis son sexe sortir de mon antre. Je poussai un petit gémissement. Doucement, mon amour me posa dans l'herbe fraîche. Le revers de sa main glissa sur ma joue, alors que mon copain écartait mes cuisses. Il s'y glissa, avant de donner un petit coup de hanches et me pénétrer une autre fois. Son gémissement sonnait comme la plus belle mélodie à mes oreilles. Je ne lâchai pas son regard, alors que mon bel amant me faisait l'amour avec douceur. Comme je me sentais si près de, ce que je pense être un orgasme, je sentis la semence de mon amoureux s’élancer en moi. Doucement, Mattias se retira de moi, avant de se coucher à mon côté. Heureux comme un Roi, je laissai mon amant m'attirer contre lui, je souris en laissant mon amour me serrer contre lui.

- Je t'aime Samuel, dit-il, avec amour.

Il posa un dernier baiser sur ma tête, avant que je ne lève les yeux sur le bel homme qui me serrait dans ses bras. Ma main glissa sur son torse, mon index suivant les lignes de ses muscles abdominaux. Je mordis ma lèvre inférieure, en regardant et savourant la beauté de mon amant. Elle descendit vers son bas ventre, avant de s'arrêter et nouer mes doigts avec les siens. Je n'avais jamais touché à un sexe. J'avais peur de décevoir la personne que j'aimais.

- Je t'aime encore plus, Mattias, murmurai-je avec amour.

Je levai mon visage vers le sien, avant de poser un petit baiser sur son menton. Je pris une grande inspiration, je devais arrêter d'avoir peur de tout. Je me redressai, avant de grimper à califourchon sur mon amour. Je me penchai sur ce dernier, avant de détailler son visage. Le vent et le soleil faisaient briller ses cheveux. Je me penchai sur mon copain, avant d'embrasser ses lèvres douces avec amour, puis un autre baiser dans son cou, un sur sa clavicule; que je mordillai doucement. Je levai un regard brûlant d'amour. Avant d'embrasser son torse et faire glisser mes lèvres contre son bas ventre. Je mordis ma lèvre inférieure, avant d'embrasser le membre de Mattias et enrouler mes doigts autour de ce dernier.

Je frissonnai d'excitation, avant de caresser sa masculinité dans ma main et rapidement, je le sentis durcir. En voyant l'effet que je lui donnais, je souris et posai un doux baiser contre son gland. Je finis par le prendre complétement en bouche. J'entamai un langoureux va et vien, en gémissant de plaisir, alors que je prenais sa main dans la mienne. Je posai ma main contre l'arrière de ma tête, alors que je continuais de lui donner une fellation dont il se rappellerait. Mon autre main glissa contre son bassin, pour soulever doucement ses fesses et caresser l'entrée de son intimité avec mon index.

- Je t'aime tellement, Matt, dis-je, d'un ton chaud.

Mon doigt entra doucement en Matt, alors que son gland effleurait doucement ma luette. Je poussai un petit gémissement de surprise. Je repris mes esprits, avant de faire le même manège avec mon majeur, qui entra à la suite de mon index. Je voyais l'effet que cela lui donnait. Je laissai doucement, mes dents effleurer doucement la peau sensible de son membre.

- Dis-moi si tu déteste, chuchotai-je.

Écuyer d'Émeraude Messages : 16 Date d'inscription : 23/10/2019

Je croyais bien que nous étions un couple, désormais. Je n'avais jamais été pour les coups d'un soir. J'avais toujours rêvé de rendre Sam heureux, et c'était exactement ce que j'allais faire. Aussitôt que nous serions adoubés, je lui demanderais sa main et j'épouserai l'homme que j'aimais devant l'Ordre d'Émeraude en entier. J'espérais seulement que c'était ce que voulait Sam. Si non, alors je ferais absolument tout ce que lui voulait. Car c'était ça, l'amour. C'était faire passer les désirs et les besoins de l'autre avant nous-mêmes. Et mon meilleur ami ne savait pas jusqu'où j'étais prêt à aller pour le rendre heureux, pour m'assurer qu'il soit bien à mes côtés.

Le regard de mon petit elfe se releva sur moi, tandis que son doigt caressait mon thorax, suivant en fait la ligne tracée par mes abdominaux. J'étais beaucoup plus musclé que Sam, c'était bien vrai. Je m'entraînais durement, puisque je voulais rendre Aden fier de moi. Et puis, je n'hésitais jamais à me salir les mains pour aider les paysans ou les serviteurs. J'adorais mettre ma force à la disposition d'autrui. C'était pourquoi j'avais toujours cru que je serais attribué au Chevalier Cléo. Sans avoir la même personnalité, nous étions le même type de soldat. Cependant, je n'aurais pas pu être plus heureux lorsque j'avais entendu mon nom après celui d'Aden. J'étais fier de servir celui que je considérais comme un père.

La main de mon Sam descendit dangereusement vers mon bas-ventre, mais il s'arrêta pour nouer ses doigts avec les miens, plutôt. J'eus envie de me moquer de lui gentiment, mais je n'en fis rien. Je ressentais sa peur, et je ne voulais pas que mes blagues le forcent à faire quoi que ce soit. Je voulais qu'il soit réellement prêt lorsque ses mains allaient me toucher pour la première fois.

« Je t'aime encore plus, Mattias, me souffla alors mon amant. »

Je souris amoureusement, tandis que les lèvres de mon nouveau copain embrassait tendrement ma mâchoire. Il grimpa subitement sur moi, ses yeux au creux des miens. Il était beau, il était parfait, et il était à moi. Sam se pencha alors afin d'aller cueillir un doux baiser contre mes lèvres. Puis, ses baisers descendirent au creux de mon cou, contre ma clavicule, qu'il mordilla avec amour. Il se fraya un chemin jusqu'à mon bas-ventre, avant d'embrasser mon gland avec tendresse. Je me cambrai aussitôt, tandis que ses doigt venaient s'enrouler autour de mon membre. Sam entama alors un doux mouvement de va-et-vient, ce qui eut pour résultat de me faire durcir bien rapidement. Aussitôt, mon copain me prit en bouche, ce qui me fit gémir fortement. Sa main se glissa dans la mienne, tandis que Samuel gémissait au même rythme que moi. Ma main se retrouva rapidement contre le derrière de sa tête, mais je ne mis aucune pression. Sa main libre se faufila alors sous mon bassin, mais il se leva pratiquement de lui-même, comme s'il connaissait la suite. Je poussai un doux gémissement, tandis que son doigt titillait mon intimité.

« Je t'aime tellement, Matt, me murmura mon amant. »

Je hochai positivement la tête, tandis que mon corps était pris de sueurs sous les traitement de Samuel. C'est alors qu'un premier doigt entra en moi, au même moment ou mon copain engloutissait mon membre au complet. Le plaisir était tellement intense, que je ne savais plus où donner de la tête. C'est alors qu'un deuxième doigt se faufila en moi, et je me tendis instantanément.

« Dis-moi si tu détestes, chuchota Sam. »

Je secouai négativement la tête, tandis que je tentais de me détendre. Si faire l'amour à Sam avait été facile, et naturel, l'inverse me faisait beaucoup plus peur. J'avais envie qu'il le fasse, j'avais envie qu'il me prenne, qu'il me domine. Comme si c'était un besoin. Lentement, mon stress laissa place au plaisir, et mon corps fut secoué de spasmes, tandis que j'explosais accidentellement dans la bouche de mon amoureux. J'écarquillai les yeux, avant de ramener son visage à la hauteur du mien.

« Désolé... soufflais-je. C'était pas voulu. »

Je sentais mes joues rosies par la gêne, mais Sam me souriait, tout simplement. Comme si ça ne lui dérangeait pas outre mesure. Ma main caressa doucement son oreille, avant de descendre en une caresse subtile jusqu'à son membre. C'était la première fois que j'y touchais. Et la gêne m'avait empêché de le regarder. Mais je me rendais bien compte qu'il était plus gros que ce que le corps de Sam pouvait bien laisser paraître. J'inversai habilement nos positions, avant de voler un long et langoureux baiser à mon petit ami. Je me retournai, de façon à ce que mon visage soit près du membre de Sam, celui de mon amant devant mon intimité. J'embrassai tendrement l'aine de mon copain, laissant mes lèvres caresser son sexe doucement. Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine, tandis que je prenais Samuel en bouche. J'avais tellement peur de lui déplaire. Mais rapidement, les gémissements de Sam se mêlèrent aux miens, tandis qu'il commençait à dévorer mon intimité, s'aidant de ses doigts.

Après de longues minutes de ce divin traitement, je me défis de l'emprise de Sam, me sentant sur le point d'exploser de nouveau. Je ramenai mon visage à la hauteur de celui de mon amoureux, avant de lui arracher un long et langoureux baiser.

« Je suis tout à toi, râlais-je alors. Prends-moi. »

Écuyer d'Émeraude Messages : 12 Date d'inscription : 20/10/2019

Ma première fois était plus qu'enivrante, je voulais aller plus loin, lui démontrer à quel point son amour valait pour moi. J'aimais tellement Mattias, c'en était pratiquement douloureux. Je n'avais jamais autant ressentis une émotion comme celle-ci. Il était tout mon monde et l'idée qu'un jour, je le perde au combat, se mit à m'effrayer. J'allais donc tout donner pour que ce moment soit parfait pour lui.

Je n'avais jamais fait l'amour, encore moins l'amour oral à quelqu'un. Mais à voir comment Matt hocha la tête, je continuai de m'appliquer sur la fellation que je lui donnais. Je sentis que le corps de mon amant se mit à trembler contre moi, puis je sentis son membre exploser dans ma bouche. Sans savoir quoi faire, j'avalais le tout et fus surpris par le goût doux et un peu âcre.

- Désolé, murmura l'homme de ma vie. C'était pas voulu.

Non, mais j'avais aimé. Un petit sourire naquit sur mes lèvres, alors que je sentais mes joues chauffer de gêne. Sa main effleura doucement mon oreille pointue, me faisant presque trembler de plaisir, avant de descendre contre mon membre tendu. Matt inversa nos positions, afin que son visage fasse face à mon sexe et que mon visage soit face à son intimité. C'était la première fois que je le voyais aussi proche. Je sentis la caresse de ses lèvres contre mon aine, avant qu'elles ne glissent sur mon membre. C'était enivrant, addictif, je ne voulais pas qu'il arrête. Mais lorsqu'il prit mon membre en bouche, je laissai échapper un long gémissement, avant de laisser glisser ma langue contre son antre. Nos gémissements s'harmonisaient parfaitement, alors que ma langue titillait son intimité aidée de mes doigts timides.

De longues et délicieuses minutes passèrent, alors que Mattias se défaisait de mon étreinte, mon membre douloureux était sur le bord d'exploser dans la bouche de mon amant. Il ramena son visage parfait face au mien, pour poser ses lèvres contre les miennes avec amour.

- Je suis tout à toi, laissa-t-il dans un râle sensuel. Prends-moi.

La dernière phrase me fit frissonner, même si je ne savais pas comment, cela m'avait plus qu'excité. Je mordis ma lèvre inférieure, tout tendu dans les bras de Matt. Je passai une main douce sur sa joue, avant de l'embrasser avec passion. Je me relevai en position assise, en entraînant mon amant sur moi, à califourchon. Mes lèvres descendirent doucement dans son cou, alors que mes mains glissaient sur son corps parfait. Je laissai échapper un petit gémissement, en me positionnant à l'entrée de son antre, mon gland entrant légèrement en lui. Je cachai mon visage dans son cou, en donnant un timide coup de bassin, laissant mon sexe entrer lentement en mon amour.

- Je... Je veux pas te faire mal, gémis-je dans le cou de mon beau cristallois.

Je relevai mon visage rougi vers le sien, en reprenant ses lèvres et m'y accrochant comme si ma vie en dépendait, alors que mes coups de bassins devenaient un peu plus assurés. Je sentais mon membre étirer doucement les parois chaudes de son intimité, alors que je gardais mon regard planté dans le sien, je voulais voir si il aimait ou détestait. Je me couchai dans l'herbe tendre, mon membre allant encore plus loin en Mattias, mes mains accrochées contre ses hanches. Je l'attirai contre moi, en frissonnant de plaisir, alors que mes coups de bassins devenaient de plus en plus fiévreux. Je voulais plus.

- Je... Je t'aime, murmurai-je, entre deux gémissements.

L'une de mes mains alla s'enrouler doucement autour de son membre et entrepris un lent et chaud va et vien. Je voulais lui donner le plus de plaisir possible, je voulais qu'il n'oublie jamais. Mes va et vien de ma main et mon bassin se sychronisèrent. Mon autre main caressant doucement son dos. C'est alors que je me sentis trembler encore plus fortement et que je me retirai de mon amant, alors que j'explosais dans le creux de son dos. Je laissai son membre, pour porter mes mains à mon visage et le cacher.

- Désolé! paniquai-je. C'était pas voulu, je voulais pas... Je..

Je fermai les yeux pour ne pas voir le visage de Mattias, je ne voulais pas voir de déception. Je voulais pas voir du tout. Mes oreilles se rabattis sur ma tête, alors que je tentais de me bloquer à mon amant. T'as merdé, me répétai-je. Je me mis à secouer la tête en panique. C'était trop court, il n'avait pas pris son pied....

Écuyer d'Émeraude Messages : 16 Date d'inscription : 23/10/2019

J'étais bien dans ses bras. La chaleur de son corps contre la mienne, la gêne, la maladresse, le plaisir... Tout ça mélangé faisait de ce moment un moment simplement parfait. Je n'aurais voulu vivre ce moment avec personne, excepté mon meilleur ami. Sam était absolument tout pour moi. J'espérais seulement qu'il m'aimait autant que moi je pouvais l'aimer. Car j'avais l'intention de passer ma vie entière avec lui. Lorsque nous serions adoubés, j'allais lui demander sa main et l'épouser. Je voulais élever des enfants avec lui, sur une magnifique petite ferme. Je voulais faire absolument tout avec lui, même vieillir. Son simple sourire éclairait chaque moment de ma vie.

La main de Sam vint caresser tendrement ma joue, tandis qu'il s'emparait de mes lèvres avec une passion débordante. Il prit position assise, me grimpant de ce fait par-dessus lui. Je dus retenir un gémissement, tandis que ses lèvres embrassaient mon cou, ses mains glissant contre mon corps nu. Il me souleva doucement, laissant son gland effleurer mon intimité. Puis, avec une tendresse infinie, mon amant me pénétra, et je me sentis me raidir dans ses bras.

« Je... Je veux pas te faire mal, souffla alors Sam contre la peau de mon cou. »

Son regard se releva vers moi. Son visage était tout rouge, tandis que ses oreilles étaient rabattues contre son crâne. Je lui souris avec tendresse. C'était normal, la douleur. Elle allait disparaître. Il commença à s'activer de manière plus assurée en moi, et je me sentis me détendre, laissant le plaisir s'emparer de mon être. Ses yeux nichés au creux des miens, il n'y avait rien de mieux. Mon amoureux se coucha alors dans l'herbe, ses mains contre mes hanches guidant le mouvement. Tout était lent, langoureux, c'était tout simplement parfait, comme si son corps était fait pour le mien. Il m'attira rapidement à lui, tandis que ses mouvements prenaient de la rapidité. Je pouvais sentir qu'il frissonnait de plaisir. Moi, je me retenais de gémir, mais c'était tellement bon...

« Je... je t'aime, me souffla mon amant. »

Sur ces mots, il commença à caresser mon membre au même rythme que ses coups de bassin, et je commençai à échapper mes premiers gémissements. Sa main libre caressait mon dos avec amour, ce qui me fit sourire. J'avais chaud, terriblement chaud, et j'avais l'impression que lentement, je perdais le contrôle de mon corps. Je sentis subitement Sam se mettre à trembler sous moi, et il se retira bien rapidement de moi, et je sentis un liquide chaud se répandre contre le bas de mon dos. Aussitôt, je sentis la panique s'emparer de mon amant.

« Désolé ! s'écria-t-il, le visage caché. C'était pas voulu, je voulais pas... je... »

Il ne voulait pas quoi? Prendre son pied ? Je ne savais pas comment réagir. Ses oreilles se rabattirent contre sa chevelure, et je le sentais tenter de se bloquer magiquement de moi. Impossible. C'était tout simplement impossible. Il ne pouvait pas. Je l'entendis donc à répétitions dire qu'il avait merdé, tandis qu'il secouait la tête, littéralement paniqué. Il était tellement paniqué, que sa panique devenait la mienne. Ma respiration s'accélérait. Je devais me contrôler. Je devais me calmer, pour pouvoir le calmer. Ce n'était jamais facile à faire. Je fermai les yeux, pour prendre une grande inspiration. Rien à faire. Je sentais la panique de Sam dans toutes les fibres de mon être. Je retirai brusquement ses mains de son visage, plantant un regard sévère dans le sien.

« Arrête Sam, lui ordonnais-je alors. »

Moi qui étais d'un naturel doux et calme, je venais de parler assez durement à l'amour de ma vie. Mais il se calma. Bon, d'autres émotions commençaient à l'assaillir, mais au moins, il avait arrêté de paniquer. Je soupirai doucement, avant d'aller lui voler un premier baiser, puis un deuxième.

« T'as pas merdé, lui murmurais-je, en plongeant mon regard au creux de ses yeux de feuille. Au contraire, c'était fabuleux. »

Je lui souris tendrement, avant de l'embrasser avec une passion enivrante. Il était vraiment plus calme désormais. Je me relevai lentement, avant de l'entraîner à ma suite. Je reculai lentement, tirant sur la main de mon petit elfe préféré. Mes pieds touchèrent finalement l'eau, et j'y entrai jusqu'à la taille. Elle était glaciale. Littéralement. Mais je savais que la nature avait un bon effet sur mon amant. Les rayons du soleil éclairaient son visage, tandis que la chute faisait une douce musique à nos oreilles. J'attirai alors Samuel contre moi, avant de caresser son oreille du bout de mon nez.

« Je te promets qu'un jour, je t'épouserai, lui murmurais-je tendrement. »

Écuyer d'Émeraude Messages : 12 Date d'inscription : 20/10/2019

Je n'avais jamais eu aussi honte de moi, mon orgasme m'avait frappé beaucoup trop vite. J'avais entendu Levi, Dylan et Finn dire qu'un homme devait durer le plus longtemps possible... Je n'étais pas un homme... Avait-il pris son pied, avait-il aimé cela? Trop paniqué, je ne pouvais pas sonder mon amant, je ne savais pas ce que je ferais si Mattias n'avait pas aimé... ou si il me rejetait. Je m'étais tellement ouvert à lui, je ne pouvais imaginer un moment où il refuserait tout ce que je lui donnais....

Je ne sentais rien venant de lui, la seule chose qui me faisait comprendre qu'il était encore là, c'était sa respiration rapide. Je pouvais l'entendre. Mais je ne voulais pas le voir, je ne voulais pas savoir si il arborait un air inquiet, ou moqueur. Les mains de Matt agrippèrent les miennes et les retirèrent de mon visage. Je croisai son regard sévère, je compris que ma panique avait passé de mon être au sien.

- Arrête Sam, dit Mattias.

Son ton dur me surprit, mais me fit un bien fou. Mes émotions se replacèrent lentement, je me sentis à nouveau gonflé d'amour pour Matt. Il était beau, divin et aussi adorable. Je me comptais tellement chanceux d'avoir Mattias dans ma vie. Il poussa un doux soupir, avant de poser un baiser contre mes lèvres et un autre. Je me sentis fondre dans ses bras.

- T'as pas merdé, chuchota mon amour, son regard se noyant dans le mien. Au contraire, c'était fabuleux.

Son sourire finit de me rassurer, alors que ses lèvres se posèrent contre les miennes avec passion. Je me perdis dans son baiser et son étreinte. Doucement mon doux amant se releva, pour m'entraîner vers l'étang. Matt entra dans l'eau, avant de m'attirer contre lui, dans l'eau glacée. Le bout de son nez alla caresser mon oreille pointue, me faisant chavirer dans le désir.

-Je te promets qu'un jour, je t'épouserai, murmura Matt.

Je levai un regard amoureux sur lui, les joues rosies d'amour et de désir. Je croisai mes bras contre sa nuque solide, avant d'entourer sa taille de mes jambe et posai un doux baiser sur les lèvres de mon amant. Je cachai mon visage dans le creux de son cou, avant d'envoyer une puissante vague d'amour à mon bel écuyer.

- J'attends ce jour avec impatience, répondis-je tout bas.

Je posai un doux baiser contre la peau sensible de son cou, avant d'y apposer un petit suçon. Mes mains allant caresser sa tête dans ses cheveux blonds. Mes baisers reprirent contre les lèvres, alors que je laissai échapper un petit gémissement. Je nous entraînai sous l'eau, tout en l'embrassant, je sentis que l'air lui manquait, je nous ramenai à la surface.

- Je t'aime, murmurai-je.

Je l'embrassai avec amour, alors que je me blottissais encore contre lui. Je mordillai sa lèvre inférieure, avant de me presser contre son torse et fermer les yeux. Je les rouvris, avant de lui sourire, je pouvais entendre les battements réguliers de son coeur. Je levai la tête, pour embrasser son menton.