Il y a cinq ans, nous étions en route pour aller présenter la petite Élie à son papa, son vrai père. Alaric d'Émeraude était un homme bon et il méritait de rencontrer son enfant. Comme la route était longue, je me surpris moi-même à courtiser Nella, celle que j'avais toujours aimé répondit rapidement à mes avances et un soir, sur la route entre Fal et Émeraude, nous fîmes l'amour pour la première fois. Ce fut comme si nous étions faits pour être ensemble. Ce ne fut pas long que Nell tomba une autre fois enceinte, elle décida de rebrousser chemin et revenir vers Fal. Je l'entendis dire à son ex-fiancé que sa fille était morte née, je ne dis rien, mais ce n'était pas quelque chose que j'aurais fait.
À notre arrivée à Fal, elle avait pris une entente avec son Chef pour qu'elle puisse passer le reste de sa grossesse avec moi. La Reine Sofia avait été horrifiée d'apprendre que j'avais mise une femme «du peuple» enceinte, comme mon frère avait la couronne, il l'avait renvoyé à son aile du château, loin de la mienne. Puis quelques mois plus tard, ma fille Félia vit le jour. Ce fut le plus beau jour de ma vie. Bientôt, Nella retourna au front, jamais sans moi ou Cormac. Je lui demandai finalement de l'épouser et nous unîmes nos vies dans la plus grande intimité, avec seulement Cormac, Annielle et Ophélia présents.
Lorsque nous fûmes mariés, parents, Nella nous emmena à Émeraude. Nos petites se ressemblaient tellement qu'on aurait dit des jumelles, que le Chevalier Alaric ne se douterait jamais qu'Élie était sa fille. Et malgré le fait que j'étais contre le fait de cacher un père à sa fille, Élie n'était pas ma fille biologique et je n'avais pas le droit de forcer les choses. Étant Prince de Fal, le Roi Allanon m'avait donné des appartements royaux, où nos filles pourraient grandir en paix.
- Draco, fit doucement la voix de Nella.
Cela me tira du sommeil, mais je gardai les yeux fermés, les rayons du soleil chauffaient mon visage. Les filles adoraient nos appartements et elles avaient chacune leur chambre, mais préféraient dormir avec nous. La caresse des lèvres de mon amante sur les miennes me fit ouvrir les yeux sur la plus belle femme d'Enkidiev.
- Bon matin, roucoula ma femme.
D'instinct, je balayai le château de mes sens magiques pour trouver mes petites filles. Elles n'avaient pas de pouvoirs, donc elles ne pouvaient pas nous avertir si il y avait un pépin. Et je devais avouer que j'étais devenu un père couveur. Je découvris mes petites princesses avec Dorian, le palefrenier royal. Ce dernier adorait leur apprendre à prendre soin des chevaux. Le sourire moqueur de Nella me chavira, alors qu'elle grimpait à califourchon sur moi et pressais ses lèvres contre les miennes avec passion.
- Et si on en faisait un autre? demanda-t-elle, séductrice.
Je lui souris, avant de poser mes mains sur ses cuisses dénudées. Sa robe de nuit courte et blanche lui donnait un air plus jeune. Rapidement, je me redressai, avant de l'embrasser avec amour. Je retirai le vêtement, qui séparait la peau de ma femme de la mienne, avant de descendre mes lèvres dans le creux de son cou. L'une de mes mains alla caresser son sein, alors que mon pouce et mon index roulait son petit mamelon entre eux. Rapidement, je sentis mon membre se durcir et je renversai Nella dans le lit. Je fis descendre une foule de petits baisers dans son cou, entre ses seins, sur son ventre plat, jusqu'au dessus de son intimité.
- Je t'ai dit que je t'aime? demandai-je, joueur.
Doucement, j'écartai ses jambes, avant d'embrasser l'intérieur de sa cuisse. Mon souffle chaud effleura son intimité, que j'embrassai doucement, avant de glisser le bout de ma langue contre son petit bouton de chair. Mes caresses contre ce dernier devinrent de plus en plus langoureuses, alors que l'un de mes doigts entrait en Nella. Son entre-jambe était bien humide et je ne pouvais attendre plus longtemps. Je roulai sur le dos, en entraînant Nell par-dessus moi. Mon sexe se positionna à l'entrée de son intimité et d'un coup de bassin, je pénétrai ma femme, en poussant un long râle. Je me relevai pour l'embrasser.
- Les filles vont rentrer d'une minute à l'autre, murmurai-je.
Malgré cela, je n'avais pas envie d'arrêter. J'entamai un va et vien en elle, mon regard ne lâchant pas le sien. L'une de mes mains alla agripper sa petite fesse ferme, alors que l'autre tenait sa nuque. Le simple contact de sa peau contre la mienne était électrisant, je m'entendais râler et grogner de passion, alors que mon membre allait encore plus loin en elle.
- Je t'aime, Nella d'Émeraude, râlai-je.
Lun 4 Nov - 0:38