L'amour toujours (Aliénor et Delnya )

Chevalier d'Émeraude Messages : 18 Date d'inscription : 19/04/2016

Cinq ans avaient passé si vite, j'avais aidé Annabelle et Alaric à la réintégration de ma soeur d'armes dans l'Ordre. J'avais aussi uni ma vie à celle de la femme de ma vie, Delnya. Je l'avais épousé dans une belle cérémonie devant tout l'Ordre et ce fut aussi vraiment le moment où Alix et son écuyer étaient revenus à Émeraude, après qu'il ait sauté un plomb à Nathan. Pour me faire plaisir, Alix fit son possible pour ne pas reconfronter mon Chef. Et pour le reste de la journée, mon regard n'avait jamais quitté ma femme, qui brillait de beauté et de joie.

Malgré mon désir d'être mère, j'avais décidé d'attendre la fin de la guerre. Moi et ma femme habitions encore dans notre chambre de l'Aile des Chevaliers. Mais notre nid d'amour commençait à devenir un peu trop petit pour ma femme et nos écuyères, même si ces dernières avaient leur chambre attenante. Je voulais vivre hors du château, élever des chevaux et me lever avec le lever du soleil dans les bras de ma femme dans une belle petite maison dans un grand champ.

Je me réveillai, Delnya dormait dans mes bras, ses cheveux blonds en bataille me chatouillaient le visage. Je repoussai les mèches dorées de mon amoureuse, avant de poser mes lèvres contre sa joue, avant de me lever et revêtir une tunique verte. Je passai ma tête dans la chambre de nos écuyères, Rayanne et Karya dormaient à poings fermés. Je souris tendrement, j'avais hâte que cette guerre finisse, pour être mère. Je fermai leur porte.

Je descendis dans les cuisines, avant de saluer gentiment les cuisinières, avant de prendre un petit panier de pain, un peu de miel, un peu de fromage et quelques fruits frais. Je remontai dans ma chambre, avant de trouver ma belle épouse assise dans notre lit, je souris, avant de grimper dans le lit et poser le panier sur les cuisses de Dely. Je posai un doux baiser sur ses lèvres.

- Bon matin, murmurai-je. Comment va ma tendre épouse?

Je n'aurais jamais pensé qu'un jour je serais mariée. Mais ma vie était magnifique dans les bras de ma femme. Je m'assis près d'elle, avant d'ouvrir le panier et sortir les framboises. Je pris une baie dans mes doigts, avant de la poser sur les lèvres de ma femme, qui mangea le fruit. Je posai automatiquement mes lèvres contre les siennes, savourant le goût sucré du fruit. Mes baisers devinrent encore plus fiévreux, je posai le panier au sol, près du lit, avant de grimper sur les cuisses de la femme de ma vie. Mes baisers descendirent dans le creux de son cou.

- Et si on prenait la journée pour nous? tentai-je la plus belle femme d'Enkidiev.

Chevalier d'Émeraude Messages : 13 Date d'inscription : 20/07/2016

Cinq belles années avaient passées. J'avais uni ma vie à celle d'Aliénor, et jamais je n'avais été plus heureuse que ce jour-là. Je n'avais jamais autant pleuré, d'ailleurs. Car je n'arrivais tout simplement pas à croire que ma femme était mienne. J'étais réellement et infiniment heureuse, et personne ne pourrait jamais m'enlever cela. Aliénor était toute ma vie. J'aurais voulu des enfants, mais mon épouse me convainc d'attendre la fin de la guerre. J'avais peur de mourir sans avoir connu la joie d'être mère, mais je comprenais les points d'Ali. Mais j'allais tout de même insister chaque fois que je le pourrais.

Je battis doucement des paupières, avant de grimper sur le corps de ma femme, mais son côté de lit était vide. Je bâillai longuement, m'étirant par la même occasion. C'est alors qu'Ali revint, avec un panier de victuailles dans les mains. Le panier se retrouva bien rapidement sur mes cuisses, tandis que mon épouse m'embrassait avec tendresse. Je prolongeai le baiser le plus longuement possible.

« Bon matin, minauda-t-elle. Comment va ma tendre épouse? »

En guise de réponse, je lui offris un petit sourire, et bien rapidement une petite framboise se retrouva près de mes lèvres, et je m'empressai de la dévorer. Ali m'embrassa aussitôt, et je m'entendis pousser un petit gémissement au travers le baiser. Rapidement, elle grimpa sur moi, tandis que les baisers prenaient bien de la chaleur et de la passion.

« Et si on prenait la journée pour nous? roucoula mon amoureuse. »

Je hochai doucement la tête de haut en bas. Karya et Rayanne étaient assez vieilles désormais pour s'occuper d'elles-mêmes. Moi, pendant ce temps, j'allais profiter du corps de ma douce femme, et tenter de la convaincre d'avoir un enfant. Mes mains commencèrent alors à explorer son corps, avant de lui retirer sa tunique avec amour. Je plongeai mon regard dans ses amandes que j'adorais tant.

« Et si on adoptait un enfant? râlais-je près de son oreille. »

Je lui souris moqueusement, avant de m'étendre sur le lit, entraînant ma femme par-dessus moi. Avec douceur, je pinçai l'un de ses mamelons, avant de laisser ma main caresser son sein et se diriger vers son intimité. J'y entamai alors de douces caresses, faisant gémir ma partenaire de vie.

« Dis oui à un petit bébé, et je te donne l'orgasme de ta vie, la tentais-je. »

J'inversai brusquement nos positions, avant de me frayer un chemin de baisers jusqu'au bas ventre d'Ali. Je léchai sensuellement son aine, avant de commencer à manger son petit bouton de chair, glissant ma main dans la sienne.

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