Les Chevaliers d'Émeraude
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Les Chevaliers d'Émeraude

Les Chevaliers d'Émeraude, troisième génération
 
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 Nouveaux parents | PV Cassia

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2 participants
AuteurMessage
Cléo
Chevalier d'Émeraude
Cléo


Messages : 14
Date d'inscription : 16/04/2018

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MessageSujet: Nouveaux parents | PV Cassia   Nouveaux parents | PV Cassia Icon_minitimeMar 14 Avr - 17:31

Ma jeune épouse semblait complètement épuisée par les derniers événements, mais tellement heureuse de pouvoir enfin tenir son enfant dans ses bras. Un enfant en très bonne santé d'ailleurs, selon mon analyse magique. Cependant, le doux sourire de Cassia se changea vite en incompréhension, tandis que ma petite fille pleurait de tout son soûl. Nerveuse, mon épouse me jeta un regard, mais je ne savais pas plus qu'elle ce que voulait notre petite fille. Elle commença à la bercer, mais sans résultat. Nerveux, je me mordis la lèvre inférieure. J'avais beau être plus vieux qu'elle, je n'avais jamais eu d'enfant avant Érika. Je regardai rapidement autour de nous, mais tous les Chevaliers ayant déjà des enfants n'étaient pas visibles, ou alors occupés. Je voulus faire un sourire rassurant à ma femme, mais une rapide lecture de son esprit m'indiqua que rien ne pourrait la rassurer en ce moment. 


« Je... Je... Je sais pas ce qu'elle veut, sanglota mon épouse. »


Elle avait peut-être faim? Pensant la même chose que moi, Cassia commença à défaire sa cuirasse, puis elle délassa sa tunique pour sortir un sein, avant de l'approcher de la bouche de notre petite fille. Elle refusa alors le sein, commença à crier encore plus fortement. Le soupir que poussa ma femme ne m'échappa pas. 


« Elle me déteste, chigna-t-elle alors. »


Je voulus prendre mon épouse dans mes bras, mais elle y posa Érika, avant de se rhabiller. À mon contact, ma petite fille cessa ses pleurs. Je baissai mon regard sur elle, un doux sourire au visage. Je sentis mes yeux se remplir de larmes, alors que je tenais mon enfant dans mes bras. Ce petit bout d'humain était toute ma vie désormais... Une vague de jalousie s'empara alors de moi, et je sus qu'elle venait de Cassia. Je levai la tête, mais elle était déjà disparue plus loin, en sanglots dans les bras d'Arya. Je poussai un petit soupir, mais je ne voulais pas me lever, de peur de raviver les pleurs de ma petite fille. Elle ne te déteste pas, Cassia, lui dis-je par télépathie. Mais elle perçoit tes émotions. Calme-toi et reviens, je suis certain qu'elle va se blottir contre toi. Je fis un petit sourire rassurant à ma femme, qui me fixait de loin. Je me levai doucement, commençant à faire les cent pas en berçant ma fille contre mon torse. Lorsque je me tournai, je vis Cassia dans mon champ de vision. J'allai lui voler un tendre baiser, avant de lui tendre notre fille. 


« Allez prends la, lui soufflais-je d'une voix rauque. »


Elle s'en saisit lentement, les mains tremblantes, et Érika n'eut aucune réaction négative. Je souris, heureux, avant de prendre ma petite famille contre moi. J'embrassai le dessus de la tête de mon épouse, qui était beaucoup plus petite que moi. Aliénor vint alors nous chercher, afin de nous ramener à Émeraude. 


Rendus au château, je guidai ma femme vers notre chambre, l'aidant à prendre place assise sur le lit. 


« Je vais aux bains, ensuite tu iras? lui proposais-je. »


Mais c'était comme si elle ne m'entendait pas. Elle ne faisait que fixer le doux minois de notre petite fille, et ses deux yeux bien ronds et pétillants de vie. J'allai donc faire un tour rapide aux bains, afin de nettoyer les saletés du combat, puis je retournai aussitôt à ma chambre. Je vis qu'Érika s'était endormie dans les bras de sa maman. 


« Cassia, va te laver mon amour, lui murmurais-je. »


Elle me foudroya du regard lorsque je tentai de prendre ma petite fille dans mes bras pour la libérer. Je levai aussitôt mes deux mains dans les airs, en guise de paix. Mais je sentais encore la jalousie qui l'animait plus tôt dans son être. 


« Je veux pas te la voler, chérie, lui expliquais-je doucement. Je veux seulement que tu prennes soin de toi. Aussitôt que tu reviens, elle retourne dans tes bras, c'est promis. »


Je sentis encore la réticence, mais elle déposa notre petite fille dans mes bras avant de quitter la pièce. Avec patience, je commençai à laver Érika avec le bol d'eau laissé à tous les jours par les servantes. Avec une tendresse, je la nettoyai du sang de sa maman, avant de nouer autour de sa taille une petite couche en tissus. Je lui mis un petit chapeau sur sa tête, afin qu'elle n'attrape pas froid, comme m'avait expliqué Adalyne, et je lui mis un petit pyjama et des chaussettes. À ce moment, Cassia entra dans la chambre, dans une simple tunique, les cheveux encore humides. C'est à ce moment que notre petite fille commença à pleurer, ce qui fit monter les larmes aux yeux de ma femme.


« Hey... murmurais-je. Je suis sûr qu'elle a seulement faim. Installe-toi sur la chaise, ok? »


Ses émotions étaient peut-être à fleur de peau, mais elle n'allait jamais refuser de nourrir notre enfant, je connaissais ma femme. Elle fit donc ce que je lui disais, avant de dénuder un sein. Avec tendresse, je lui remis notre enfant, qui se mit rapidement à téter le mamelon de sa mère, et elle arrêta de pleurer aussitôt. 


« Tu vois? la rassurais-je. Elle t'a seulement reconnue, et elle voulait que tu saches qu'elle avait faim. »


Je posai un baiser sur les cheveux de ma femme, avant de soupirer. Nous n'avions pas prévu l'arrivée de notre petite fille aussi rapidement, et notre berceau n'était pas encore prêt. Je repassai alors tous mes frères et soeurs d'armes, afin de trouver qui pouvait bien avoir gardé un berceau. Mon choix s'arrêta alors sur Tristan. Je quittai donc ma chambre vers les appartements royaux, pour revenir quelques minutes plus tard avec un berceau. Il était poussiéreux, mais semblait très luxueux. Je le nettoyai avec minutie, et je ne pus m'empêcher de sourire en entendant ma femme chanter une berceuse de sa contrée d'enfance. Notre poupon serait très confortable dans ce berceau, en attendant la réception de celui que nous lui avions fait faire.
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Cassia
Chevalier d'Émeraude
Cassia


Messages : 13
Date d'inscription : 24/02/2017
Age : 20

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MessageSujet: Re: Nouveaux parents | PV Cassia   Nouveaux parents | PV Cassia Icon_minitimeDim 18 Oct - 18:00

J'avais fini par accoucher, cela m'avait littéralement drainé de toutes mes forces. Lors de notre retour à Émeraude, je tenais encore Érika contre moi. Mon époux m'aida à m'asseoir sur notre lit, je l'entendis me dire qu'il allait aux bains. Je ne l'avais pas entendu, mon regard restait fixé sur ma fille, qui dormait contre moi. Je ne pensais pas être capable de créer quelque chose d'aussi parfait. Moi qui ne me pensait que bonne à me battre ou baiser. Mais non, maintenant, j'avais cette petite vie à prendre soin.



Je berçais doucement mon bébé, je ne voyais pas le temps passer et je m'en fichais bien. Je pourrais passer le reste de mes jours ici avec ma fille dans mes bras. Je n'entendis pas Cléo revenir, en fait, je ne le sentis même pas approcher.



- Cassia, va te laver, mon amour, dit la belle voix de mon amoureux.



Cléo tendit les bras vers ma petite princesse, je levai un regard noir sur lui. Il ne me la prendrait pas, pas quand elle venait de m'accepter. Pas quand lorsqu'elle retrouverait les bras solides de son papa, elle m'oublierait. Je vis mon mari lever les mains, pour acheter la paix.



- Je veux pas te la voler, chérie, dit-il. Je veux seulement que tu prenne soin de toi. Aussitôt que tu reviens, elle retourne dans tes bras, c'est promis.



Je finis par poser Érika dans les bras de son papa, avant de tourner les talons et me rendre aux bains. Je me glissai dans l'eau chaude, après avoir lancer une tunique sur une des tables de masseurs. Je fermai les yeux, avant de me laisser la chaleur de l'eau délier mes muscles. Le visage de ma petite déesse flottait dans mes pensées. Au bout de quelques minutes, je sortis de l'eau avant de me rhabiller et me lancer vers ma chambre. Lorsque j'ouvris la porte, ma fille se mit à sangloter, tout de suite, mes yeux se brouillèrent de larmes.



Elle ne voulait plus de moi. J'entendais mon mari parler, mais comme si il était loin. Je le laissai me guider vers une chaise, avant de m'y asseoir et dénuder un de mes seins. Je reçus ma fille dans mes bras, alors qu'elle trouvait mon sein facilement et se mettait à boire. Je me sentis immédiatement rassurée.



- Tu vois? demanda mon amour. Elle t'as seulement reconnue, et elle voulait que tu saches qu'elle avait faim.



Je respirais mieux, alors que je sentis le petit baiser de Cléo sur le dessus de ma tête. Je l'entendis soupirer, avant de sortir, je gardai la tête baissée sur ma fille. Je sentis mon coeur se serrer, l'avais-je autant déçue? Je levai les yeux, lorsque la porte s'ouvrit. Cléo tenait un berceau dans ses mains, je rebaissai les yeux, en chantant une berceuse que l'on m'avait chanté lorsque j'étais bébé. Je relevai les yeux sur Cléo qui avait nettoyé le lit de bébé, je posai la petite dedans, qui se mit à babiller doucement. Je me retournai vers Cléo, avec un petit sourire.



- Désolée d'avoir été aussi ...


Je me coupai, en voyant son sourire. Je levai mon visage vers le sien, avant de l'embrasser en douceur. Je n'étais pas douce, j'étais en train de le devenir, être mère allait me changer encore plus. Mais c'était pour le mieux, je ne voulais plus être cette petite adolescente en colère. Je me retournai vers le berceau, Érika dormait à poings fermés, je glissai mon doigt contre sa joue. Je créai une bulle de silence autour de son berceau, afin qu'elle puisse dormir sans être dérangée.



- Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, murmurai-je à Cléo.



Doucement, je le poussai contre notre lit, avant de grimper à califrouchon sur lui. Je me couchai contre son torse, avant de fermer les yeux, un instant. Je les rouvris, avant de poser mes lèvres contre les siennes avec amour, avant de guider ses mains contre mes hanches. Mes propres mains voyageaient contre ses épaules et son torse, avec amour. Je lui envoyais vague d'amour sur vague d'amour, moi qui avait peinait à envoyer une seule.



- Je t'aime, dis-je. Je sais que je suis difficile à vivre, mais je t'aime tellement...



Je plongeai mon regard dans le sien, avant de rougir comme une adolescente amoureuse. Ce que j'avais été, jusqu'à ce que je marrie l'homme de ma vie. Ce dernier avait tout fait pour moi, alors que je ne faisais que prendre dans cette relation. Le moment était rendu où je devais donner un peu, si je ne voulais pas perdre mon mari. Doucement, je me mis à délacer le pantalon de mon époux, avec une lueur joueuse dans le regard. Je mordis ma lèvre inférieure, avec un petit sourire.



- Est-ce que je peux te remercier comme il faut? demandai-je avec un ton taquin.
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