Nathan d'Émeraude

Nathan d'Émeraude

Je n'ai en rien le physique d'un elfe. En effet, au lieu d'avoir la chevelure d'une couleur blonde, elle est beaucoup plus foncée, se retrouvant alors dans les teintes de brun. Mes yeux sont de fait de cette même couleur, alors qu'un elfe se retrouve avec des yeux de la même couleur que les feuilles. Il n'y a que mes oreilles pointues qui trahissent mon appartenance à ce peuple. Mon père étant un forgeron, j'ai hérité de sa carrure, mais pas de sa grandeur. En effet, je suis loin d'être le plus grand de mes hommes, mais je suis parmi les plus gonflés. Je mesure autour de 5p8. Je porte habituellement mon armure de chevalier, mais lorsque je ne l'ai pas, j'opte pour des pantalons ainsi qu'une tunique verte. Étant chef, je me dois de représenter mon pays d'adoption en tout temps. J'ai toujours ma ceinture d'armée attachée à ma taille, dans laquelle je glisse mon épée d'Osantalt ainsi que deux petits poignards incrustés d'Émeraudes.

Lorsque l'on dit Chef, les gens y voient habituellement un homme sérieux et responsable. Je ne suis pas tout à fait le contraire, mais je ne corde pas non plus dans le cadre de Chef parfait. Mon sens de l'humour est assez développé, et je suis plutôt ''lousse'' lorsqu'il est question de gérance. Je n'aime pas me montrer supérieur à mes Chevaliers. J'ai accepté ce poste pour la simple et unique raison que je ne voulais pas que personne le prenne et s'enfle la tête. Alors je gère mes gens avec justice, égalité. Ce sont mes valeurs fondamentales. L'esprit de groupe est une chose excessivement importante à mes yeux. Vivre ensemble ou mourir seul. Telle est ma vision des choses. Car dans un ordre de chevalerie, s'aimer et se chérir les uns les autres est sans doute la chose la plus importante. Lors d'un combat, ce n'est pas ma propre vie qui importe, mais celle du chevalier se tenant à ma droite et à ma gauche. Il va sans dire que la vie de chacune des personnes que je côtoie m'est très précieuse. Lorsque l'un de mes hommes s'effondre sur le champ de bataille, non seulement je le ressens, comme chacun d'entre nous, mais également je perds la tête. J'arrête tout ce que je fais afin de me diriger à ses côtés, espérant probablement pouvoir lui sauver la vie. Étant mi-elfe, je suis très près de la nature et de ses créatures. Étant mi-humain, j'ai une colère sans borne et me servir de mes armes me fait un immense plaisir.

En plus des pouvoirs normaux des chevaliers, j'ai une épée ensorcelée par les Elfes d'Osantalt, donc excessivement puissante. De plus, mes pouvoirs de guérison sont assez élevés.

Naître durant la saison des pluies sur Osantalt signifiait naître durant la saison sèche sur Enkidiev. Les Elfes étant des maîtres de l'acier, mon père, un dur Bérylois a décidé de s'exiler non pas au pays des Elfes, mais bien sur l'île de leurs ancêtres, Osantalt. Il avait bien failli d'ailleurs y laisser la vie. C'est une tempête qui l'avait mené jusqu'aux rives de cet endroit splendide. Il y a d'ailleurs fait la rencontre de ma mère, une jeune Elfe plutôt timide. Après quelques semaines à peine de l'arrivée de mon père, ma mère était déjà engrossée. Je suis donc né là-bas, et j'y ai vécu jusqu'à mes cinq ans, le temps que mon paternel se perfectionne en tant que forgeron. Nous retournâmes donc à Béryl, mais sans ma maternelle. Il n'était pas question qu'un Elfe de plus quitte Osantalt pour s'en aller dans la guerre que seul Enkidiev savait apporter. Sachant que c'était excessivement difficile pour moi d'être séparé de ma mère, mon père décida de me changer les idées. Lorsque j'eus six ans, il m'envoya à Émeraude afin d'étudier sous la tutelle du Magicien. Je suis devenu Écuyer, puis Chevalier, et me voilà maintenant, Chef !