La vie parfaite | PV Cormac

Reine de Fal Messages : 11 Date d'inscription : 17/04/2016

Jamais je n'aurais cru avoir cette vie. Car même si mon rêve le plus profond avait toujours été d'être une Reine, je m'étais rendue compte que ce n'était pas ça que je voulais. Car lorsque j'avais tenu ma petite Sophana dans mes bras pour la première fois, j'avais compris ce que c'était que l'amour. À mon plus grand malheur, la petite était blonde comme les blés, tandis que mon époux et moi avions les cheveux foncés. Heureusement, comme il y avait des blondinets du côté de Cormac, personne ne posa de questions sur la légitimité de l'enfant. Sophana fut donc élevée en princesse, et elle était très autoritaire déjà. Elle adorait donner des ordres, ce qui me faisait bien rire. Ses rires résonnaient dans le château tous les matins tandis qu'elle courait dans les corridors. Au départ, elle grandit avec ses cousines, Élie et Félia. Elles étaient pratiquement comme des soeurs. Mais Nella et Draco quittèrent assez rapidement pour Émeraude, et ma petite fille se sentait bien seule.

Année après année, Cormac et moi avions tenté d'avoir un autre enfant, sans succès. Cormac alla même consulter son fidèle ami Milos, à savoir s'il avait la capacité de concevoir un petit. Comme il n'y avait rien d'anormal, il m'envoya consulter. Même si j'avais déjà enfanté, il pensait que j'avais peut-être au traumatisme. Encore une fois, il n'y avait rien d'anormal.

Lorsque Sophana atteint quatre ans, la reine Sofia quitta ce monde. Ce n'était pas pour me déplaire, je devais bien l'avouer. Elle me détestait comme la peste, et je devais avouer que c'était assez réciproque. Ainsi, je passai de princesse à reine. Cormac ne pleura pas sa mère bien longtemps. Et même sa soeur disparue vint donner ses condoléances à la famille, sans pour autant vouloir rester. C'est ainsi que Sophana rencontra ses autres cousines, qui la quittèrent bien rapidement.

En tant que reine, je devais avouer que diriger un royaume n'était loin d'être ce pourquoi on m'avait préparée. En effet, ma mère biologique m'avait préparée à servir mon mari, et non à prendre part à toutes les décisions avec lui. Plus le temps passait, et plus je m'adoucissais.

Un cri strident me réveilla en sursaut. Je fus surprise de voir que les servantes étaient déjà au travail dans ma chambre et que le soleil était déjà bien haut dans le ciel. J'avais dormi durement, il fallait croire. C'est alors que ma petite fille entra dans la pièce en hurlant, ses cheveux en bataille et sa robe à moitié mise. Elle sauta sur le lit, fonçant comme une fusée dans mes bras. J'étouffai une plainte sourde, alors que mon mari entrait dans la pièce, brosse à la main. Je ne pus m'empêcher alors d'éclater de rire devant la scène. Cormac essayait vraiment de brosser les bouclettes blondes indomptables de notre fille ? Clairement, il ne savait pas non plus comment mettre une robe. Je devais avouer par contre, qu'il était très bon pour les enlever. Je terminai de vêtir ma fille, avant de tendre la main à mon époux. Cependant, la brosse ne se rendit même pas à moi que je fus prise de puissantes nausées. Je me levai brusquement, posant ma fille dans les bras de son père malgré ses protestations. Je me rendis à la chaudière la plus proche, dans laquelle je vomis mon repas de la veille. J'éclatai en sanglots, tandis que je remarquai que je n'avais même pas eu le temps de retenir mes cheveux. Deux puissants bras me soulevèrent alors, avant de me retirer ma nuisette et me déposer dans un bassin d'eau bien chaude. Je trempai aussitôt mes cheveux dans l'eau, les frottant doucement. Puis, je relevai un regard mouillé sur mon mari. Depuis quand est-ce que je pleurais pour quelque chose d'aussi insignifiant ?

« Je ne me souviens même pas de la dernière fois que j'ai été malade, soupirais-je alors. »

Roi de Fal Messages : 11 Date d'inscription : 14/04/2016

Annielle avait finit par mettre au monde notre enfant, notre était un grand mot. L'enfant n'était pas le mien, mais elle serait légitime tout de même. Pour moi, Sophana était ma fille et ce fut facile de la nommer héritière, puisque beaucoup de personne de ma famille avait les cheveux blonds. Moi avant que je ne rase les cheveux. Ma fille fut donc élevée comme la petite princesse qu'elle était, rapidement elle développa le caractère solide de sa maman. Ce qui nous faisait bien rire. Elle devint proche de ses cousines Élie et Félia, mais rapidement, mon jeune frère et sa femme, Nella, quittèrent Fal pour Émeraude.

Au fil des années, ma femme et moi tentâmes de concevoir un autre enfant, rien à faire. Je consultai Milos, qui me dit que je n'avais rien d'anormal, j'envoyais Anni voir mon ami, ce fut la même chose. Ma mère tomba gravement malade, en refusant toujours de se laisser approcher par ma femme, ne demandant que de voir sa petite fille. Mais lorsque Sophana eut quatre ans, ma mère mourrut de sa maladie. Je ne pleurai pas ma mère longtemps, puisqu'on nous précipita Annielle et moi sur le trône.

Ce matin, je me réveillai tôt, je m'habillai rapidement, avant de me rendre à la chambre de Sophana. Ma petite fille tentait de mettre sa robe, en tenant sa brosse à cheveux. Je secouai la tête en souriant, avant de me rendre à ma fille, pour prendre la brosse et faire passer la tête de ma fille dans sa robe. Je tentai de passer la bosse dans les boucles de ma fille, mais cette dernière poussa un grand hurlement. Elle fonça vers la chambre de sa mère, et vers le lit où Anni se levait. La brosse à la main, j'entrai dans la chambre. La femme de ma vie éclata de rire, un rire clair. Je regardai ma reine finir d'habiller notre petite princesse, avant de me tendre la main pour le brosse. Comme j'allais lui donner, Annielle se leva et me donna Sophana, avant de se lancer vers une chaudière et vider son estomac dedans. Je donnai Soph à une servante, avant de me rendre à ma femme et la prendre dans mes bras. Doucement, je lui retirai sa nuisette et la déposai dans un grand bain d'eau chaude. Je regardai Annielle se laver les cheveux, avant qu'elle ne me lance un regard triste.

- Je ne me souviens même pas de la dernière fois que j'ai été malade, dit ma femme.

Je retirai mes vêtements, avant d'entrer dans le bassin, avant de presser Annielle contre moi. Je levai son visage vers le mien, avant de l'embrasser tendrement. Je me rappelais de la dernière fois que Anni avait été malade, lorsqu'elle était tombée enceinte. Je lui fis un grand sourire, avant de poser une main douce contre le ventre plat de ma belle reine.

- Moi oui, murmura-je. Quand tu es tombée enceinte de Sophana... Pense-tu que tu pourrais... être enceinte?

J'avais posé ma question avec tellement d'espoir. Je voulais plusieurs enfants, je voulais une grande famille unie, chose que je n'avais jamais eu. Je pressai mes lèvres contre celle d'Annielle avec tellement de joie et de douceur. Mes mains glissant sur sa peau de satin. Mes baisers devinrent de plus en plus fiévreux, alors que je la prenais contre moi, en entourant ma taille de ses jambes. Mes lèvres glissèrent contre la courbe de son cou, avant de glisser sur son épaule. J'étendis mes sens magiques bers elle et je sentis la petite étincelle de vie que j'espérais tant.

- Tu porte mon enfant, soufflai-je, heureux.

Les larmes montèrent dans mes yeux, j'étais tellement heureux. J'eus un petit hoquet, avant de reprendre ses lèvres avec amour.

Reine de Fal Messages : 11 Date d'inscription : 17/04/2016

Je ne comprenais pas comment il y avait quelques minutes à peine, je pouvais être en superbe forme tandis que là, j'étais complètement désemparée. Je n'avais plus mal au coeur, mais mes émotions semblaient à fleur de peau. Habituellement, j'avais le contrôle sur tout. C'était ainsi que l'on m'avait élevée. J'étais donc capable de mettre absolument toutes mes émotions de côté lorsque c'était nécessaire. En ce moment, j'en étais incapable. J'avais juste envie d'éclater en sanglots dans les bras de mon époux. Cependant, je tentai de garder ma contenance devant les servantes et Sophana, qui me fixait de ses yeux ronds. Elle avait l'air d'une vraie petite poupée, avec ses longues boucles blondes, ses petites taches de rousseur et ses magnifiques yeux bleus. Je lui fis un petit sourire, avant que la servante l'apporte plus loin, malgré ses protestations. Cormac entra alors dans le bain, avant de me serrer contre son torse si rassurant. Avec tendresse, il releva mon visage vers le sien pour embrasser mes lèvres doucement. Il afficha alors un grand sourire, avant de poser sa main contre mon ventre plat.

« Moi oui, murmura-t-il alors. Quand tu es tombée enceinte de Sophana... Penses-tu que tu pourrais... être enceinte? »

Je n'en avais pas la moindre idée, c'était lui l'être magique ici, pas moi. Mais cette simple pensée le rendit tellement joyeux, que je n'avais même pas la force de lui rappeler nos échecs à tenter de concevoir des enfants. Il voulait une belle grande famille, et j'étais incapable de la lui donner. La seule chose que j'avais pu lui offrir, c'était une petite fille issue d'un viol. Il n'en était même pas le père biologique. Il commença alors à m'embrasser avec passion, laissant ses mains caresser doucement ma peau. Je me sentis frissonner à son contact, ne me rappelant même pas la dernière fois où nous avions fait l'amour. Il y avait trois semaines, peut-être... Nous étions tellement aux prises avec notre devoir de monarque, que nous n'avions presque plus l'énergie de nous aimer une fois la nuit tombée.

« Tu portes mon enfant, souffla mon époux, visiblement heureux. »

Je souris doucement, tandis que des larmes naissaient dans les yeux de Cormac. Cela faisait presque six ans que nous tentions de faire un enfant. Nous voulions un petit frère ou une petite soeur pour Sophana, et ce, le plus rapidement possible. La vie en avait décidé différemment, mais la patience était toujours récompensée. Mes mains encadrèrent le visage de mon mari, tandis que je m'emparais de ses lèvres avec passion. Je m'entendis gémir au travers nos baisers, alors que tout naturellement, mon bassin avait commencé à s'agiter. Heureusement, toutes les servantes avaient quitté la chambre en même temps que Sophana.

« Tu sais si c'est une petite princesse ou un petit prince ? minaudais-je tendrement. »

Je m'emparai alors de son membre, commençant à le caresser avec passion. Cormac se leva alors brusquement, me soulevant par la même occasion, puisque mes jambes encerclaient sa taille. Sans jamais lâcher mon regard, il me déposa contre mon lit, grimpant par-dessus moi. Il avait des devoirs qui l'attendaient, et moi aussi. Mais aujourd'hui, je m'en fichais un peu. J'avais besoin des caresses de mon mari. Ses baisers se faisaient de plus en plus brûlants, tandis que ma main s'agitait de plus en plus vite contre la verge bien tendue de mon époux.

« Je t'aime, Cormac de Fal, ronronnais-je près de son oreille. »

J'embrassai tendrement le creux de son cou, tenant solidement ses épaules. J'étais tellement petite et menue comparativement à lui, qu'il m'était impossible d'avoir le contrôle durant nos ébats. J'étais incapable de changer nos positions, donc je laissais toujours Cormac contrôler le tout.

« Fais-moi l'amour, mon tendre époux, ajoutais-je d'une voix douce et mielleuse. »

Roi de Fal Messages : 11 Date d'inscription : 14/04/2016

Depuis la naissance de Sophana, j'avais espéré que ma femme retombe enceinte. Nous n'avions jamais arrêté d'essayer d'avoir un autre enfant, mais sans succès. Même si l'idée de n'avoir qu'un seul enfant me faisait incroyablement de peine, ma petite Sophana restait la plus belle chose qui m'était arrivée dans ma vie. Même si mon rêve était d'avoir une grande famille.

Les petites mains d'Annielle entourèrent mon visage, alors qu'elle prenait mes lèvres avec passion. Ses gémissements allumèrent une flamme de désir en moi, son bassin se mit à bouger contre moi, tout en douceur. Je sentis mon membre durcir instantanément.

- Tu sais si c'est une petite princesse ou un petit prince? roucoula ma Reine

Sa main s'enroula autour de mon sexe, qu'elle commença à caresser rapidement. Ce fut trop, je me levai en soulevant ma femme dans mes bras, ses jambes autour de ma taille. Mon regard plongé dans le sien, je posai la femme de ma vie dans notre lit, pour grimper par-dessus elle. Nos devoirs de souverains pouvaient bien attendre quelques heures, je voulais passer du temps avec mon épouse. Les baisers d'Annielle devenaient de plus en plus pressants, alors que sa main allait de plus en plus rapidement contre mon membre.

- Je t'aime, Cormac de Fal, murmura ma belle amante.

Les lèvres de ma femme vinrent caresser mon cou, ses mains s'agrippant à ses épaules. Si j'avais toujours le contrôle, lors de nos ébats, je voulais qu'un jour, ma belle reine prenne les devants. Malgré que j'étais beaucoup plus grand et massif que mon épouse, je la savais capable de prendre le dessus sur moi.

- Fais-moi l'amour, mon tendre époux, murmura Annielle, de sa voix douce.

Ses désirs étaient des ordres, je me redressai en position assise, avant d'entraîner Annielle par-dessus moi. Je repris ses lèvres, avant de mordre doucement sa lèvre inférieure et glisser dans son cou. Mes mainssur sa taille, avant que l'une d'elle remontait doucement vers son sein et prendre son petit mamelon entre mon pouce et mon index. Je le pinçai légèrement, avant de sourire et recoucher ma belle contre le matelas. Je me penchai sur la belle femme, dans mon lit, avant de l'embrasser tendrement et faire glisser mes baisers dans la vallée entre ses seins, vers son bas ventre. Lorsque j'arrivai à mon but, je caressai la joue de mon épouse du revers de la main.

- Je t'aime Annielle de Fal, murmurai-je.

Je posai ma bouche contre son intimité, avant de me délecter de cette dernière, mes mains maintenant doucement ses cuisses ouvertes, doucement, elles glissèrent contre ses petites fesses, pour la renverser, poser ses jambes contre mes épaules et continuer mon traitement. Au bout de quelques minutes, mon érection était de plus en plus douloureuse, je cessai de dévorer l'intimité d'Annielle. Je remontai vers son visage, avant d'embrasser doucement ses lèvres, avant de me positionner entre ses jambes. D'un doux coup de bassin, je pénétrai l'intimité de ma femme, avant d'entamer un lent va et vien en elle. Je m'entendis râler de plaisir, avant d'aller embrasser ses lèvres avec passion, alors que le rythme de mon bassin accélérait doucement. Je me branchai à l'énergie de l'enfant en ma femme et je sentis l'énergie d'un petit garçon, mon visage s'illumina.

- Un petit garçon, murmurai-je.

J'embrassai ma belle avec amour, alors que je me laissais aller dans ma passion. J'inversai nos positions, en la gardant par-dessus moi, afin qu'elle aie les rennes.