Une vie de rêve | vieillissement Melian

Messages : 9 Date d'inscription : 09/08/2018

Il y a cinq ans, j'ai rencontré la femme de ma vie. Jamais je n'aurais cru que cela arriverait. En fait, elle m'avait sauvé la vie et notre histoire avait ainsi commencé. Si au départ, elle avait voulu rejoindre l'Ordre de Chevalerie de ses frères, maintenant elle ne voulait que découvrir le monde. Il fallait bien dire que mon caractère pacifique et mon amour l'avait changée. Notre vie, c'était elle et moi, et personne d'autre. C'était absolument parfait. Au départ, elle avait vécu avec moi chez les Fées. Puis, après une année, j'avais quitté mon poste d'enseignement de musique aux petites Fées pour aller découvrir le monde avec ma douce. Ma mère avait légèrement paniqué, puisque je n'avais ni ailes, ni pouvoirs magiques, mais je l'avais rassurée en lui disant que Melian avait un entraînement d'enchanteresse. En cas de besoin, elle se servirait de ses pouvoirs. Cependant, en ces temps de paix, ça m'aurait bien surpris. J'ai fini par lui dire que nous allions éviter les royaumes côtiers.

Dans les champs de cacao, j'étais en train d'aider le peuple des Itzaman à cueillir les fèves. Lentement, le soleil disparaissait à l'horizon. Cela faisait quelques semaines que nous avions traversé les volcans. C'était très différent, ici. Nous ne parlions pas du tout la même langue, mais nous tentions de l'apprendre afin de pouvoir se débrouiller. Ça allait quand même bien. Melian avait beaucoup plus de facilité que moi, par contre. C'était pourquoi j'avais décidé de travailler dans les champs afin de les remercier de nous prêter une petite maison tressée. C'était notre petit nid d'amour, à mon amoureuse et moi. Si ce n'était que de moi, je resterais ici pour le restant de mes jours. Mais je savais bien que ma copine voudrait absolument tout voir de ce continent, même si c'était dangereux.

Lorsque le soleil disparut complètement, les Itzamans commencèrent à quitter les champs. Je fis de même, me dirigeant vers ma petite maison. À l'extérieur, je vis que mon amoureuse avait commencé à faire cuire le repas sur un feu. Nos voisins étaient également présents. J'embrassai Melian, avant de rentrer dans la maison pour changer mes vêtements. Je revêtis un pantalon propre et une nouvelle tunique, n'acceptant pas de porter un pagne comme les habitants de ce petit pays. Lorsque je sortis, on me tendit une écuelle. Je m'en saisis avec un sourire, avant de prendre place assise autour du feu. Étant deux êtres en harmonie avec la nature, Melian et moi avions dû apprendre à consommer de la viande durant nos voyages. Au départ, nos estomacs étaient complètement à l'envers, mais nous nous étions habitués.

« Passé une belle journée ? demandais-je à ma douce. »

Enchanteresse Messages : 13 Date d'inscription : 24/06/2018

En cinq ans, j'avais rompu mes liens avec mon frère pour explorer le continent, j'avais fait la rencontre de la personne qui partageait ma vie maintenant. Leo était la personne parfaite pour moi, sa douceur venait balancer ma volonté de fer et son amour avait réchauffé mon coeur de petite fille abandonnée par sa famille. En fait, notre relation avait évoluée au moment où j'avais tenté d'aller voir mon père à Béryl. Mais en le voyant heureux avec une autre femme que ma mère, mon coeur s'était brisé et Leo en avait recollé ces derniers avec tellement d'amour que je m'étais laissé aller dans son amour.

Maintenant, nous étions rendus de l'autre côté des volcans, à Itzaman. C'était l'une des destinations où nous avions passé le plus de temps. La vie y était bonne, mon amoureux passait la journée aux champs avec les hommes pour cueuillir les fèves de cacao, alors que moi, j'allais visiter les femmes et les enfants. Je passais mon temps à guérir les malades, les blessés, mais aussi à apprendre leur culture et coutumes.

J'étais heureuse et en paix, je pouvais presque me voir habiter ici pour un certain temps. Alors que le soleil descendait dans le ciel, j'avais mis un petit poulet à griller. Si Leo et moi étions végétariens, il nous avait fallu changer cela en voyageant, la seule viande que je pouvais manger pour l'instant était de la volaille. Lorsque mon amant arriva, nos voisins s'étaient réunis autour de mon feu, Leo posa un petit baiser sur mes lèvres, avant d'entrer dans notre maisonnette pour se changer. Je le regardai sortir et accepter un bol de poulet et bouillon, alors qu'il prenait place face à moi. Je n'entendais pas les bavardages autour de nous, je ne faisais que regarder l'homme de ma vie.

-Passé une belle journée? demanda la voix chaude de Leo.

Je me retournai pour voir qu'il était maintenant assis à côté de moi. Je posai ma tête sur son épaule, avant de hocher la tête. Ma main se noua avec la sienne, alors que je regardais nos voisins parler entre-eux. Nous avions une vie parfaite. Je me surpris à penser que j'étais prête pour une vie tranquille avec lui et des enfants. La nuit avait finir par prendre la place du jour, nos voisins commençaient à rentrer chez eux. Je me levai pour ramasser les écuelles et les mener à une petite bassinette rempli d'eau. Je me retournai pour moi mon amoureux dans le cadre de la porte. Il n'était plus le même homme-fée que j'avais sauvé, il avait pris des muscles et semblait beaucoup plus solide maintenant. Je mordis ma lèvre en le voyant, avant de sauter dans ses bras et nouer mes jambes autour de sa taille. Mes lèvres allèrent dévorer les siennes avec passion, alors que mes mains farfouillaient dans ses cheveux.

- Tu m'as manqué, ronronnai-je, contre ses lèvres.

Habilement, je défis les lacets de sa tunique, avant de lui retirer. Mes mains glissèrent sur ses épaules solides. Il était absolument magnifique et mon désir et mon amour pour lui ne cessaient de grimper de minute en minute. Je cachai mon visage dans son cou, en le baisant doucement. Je finis par descendre de ses bras, avant de passer un doigt dans sa ceinture de pantalon, pour l'attirer vers le lit. Doucement, je défis les lacets de son pantalon, avant de le pousser dans le lit et grimper à califourchon sur lui. Je retirai ma robe, avant de presser mon corps nu contre le sien et l'embrasser avec tout l'amour que j'avais pour lui.

- Je t'aime Leo, murmurai-je.

Messages : 9 Date d'inscription : 09/08/2018

C'était une vie de rêve. C'était la vie que je n'aurais jamais pu avoir au royaume des Fées. Je serais éternellement pour les Dieux d'avoir placé Melian sur ma route. Non seulement je n'avais pas d'ailes, pas de pouvoirs, mais en plus je n'avais même pas le système reproducteur des Fées. Même si mon essence appartenait totalement aux créatures ailées, mon système semblait être complètement humain. Ça ne me dérangeait pas, mais cela dérangeait les jeunes Fées de mon pays d'origine. En effet, comme elles ne pouvaient pas porter d'enfants, et moi non plus, alors la procréation était voué à l'échec. Je m'étais résigné à ma situation il y avait bien longtemps, mais cette demi-elfe était littéralement venue me sauver de tout cela. Elle était devenue toute ma vie, et je voulais lui donner absolument tout ce qu'elle voulait.

Ma douce amoureuse posa sa tête contre mon épaule, avant de la hocher positivement. Ses doigts vinrent se nouer avec les miens, et mon regard se perdit dans les flammes. Notre vie était tout simplement parfaite. Plus le temps passait, et plus je nouais des liens avec les Itzaman. En fait, j'avais envie de m'arrêter ici quelques temps, pour fonder une famille. Le temps passa, et lorsque la nuit fut tombée, nos voisins nous quittèrent pour leurs maisons. Melian ramassa les écuelles avant d'entrer dans la maison, et je l'y suivis, avant de m'accouder au cadre de la porte. C'est alors qu'elle sauta dans mes bras, nouant ses jambes autour de ma taille et s'emparant de mes lèvres avec passion.

« Tu m'as manqué, minauda ma copine. »

Je souris moqueusement, tandis que mes mains glissaient sous ses fesses pour la maintenir contre moi. Elle disait ça tous les soirs. Le désir prit rapidement possession de mon être, alors qu'elle me retirait ma tunique. Je dus retenir un gémissement, tandis que ses douces lèvres se posaient dans le creux de mon cou. Elle posa ses pieds nus au sol, avant de tirer sur les lacets de mon pantalon pour m'attirer vers notre lit. Melian me retira mon dernier vêtement, avant de me pousser contre le lit. Rapidement elle grimpa sur moi, retirant sa robe par la même occasion. Mes mains se posèrent contre ses hanches, tandis que sa chaleur m'envahissait.

« Je t'aime Leo, souffla-t-elle. »

Je l'aimais encore plus, le savait-elle ? Mes mains commencèrent alors à explorer son corps, glissant sur sa peau douce. Je commençai alors à masser ses fesses avec tendresse, ne lâchant jamais ses lèvres. Mon coeur battait la chamade et déjà, la température avait grimpé d'un cran dans la pièce. Mon membre était déjà bien dur, et j'avais juste envie de la prendre là, maintenant. Jamais je ne me lassais de son corps. Je lui faisais l'amour à tous les soirs depuis cinq ans maintenant, et tous les matins, et la passion était encore présente. Elle était la femme pour moi, celle qui allait partager ma vie pour toujours, celle qui me donnerait mes enfants.

« Et si je te faisais un enfant, ce soir? râlais-je entre deux baisers. »

Ma douce poussa un gémissement, tandis que mes doigts effleuraient son intimité. Elle était déjà bien mouillée. Tant mieux. Ce soir, je n'avais pas envie de préliminaires. Ce soir, j'avais envie de déverser ma semence en elle et ainsi lui faire un enfant. J'inversai donc brusquement nos positions, plongeant mon regard dans celui de mon amoureuse, rempli de désir. Je me glissai entre ses cuisses, qui s'était naturellement écartées, avant de donner un coup de hanches. Mon membre gonflé et douloureux entra alors en elle, et je m'entendis pousser un long gémissement.

« Je t'aime tellement Melian, lui soufflais-je près de l'oreille. Fais-moi l'honneur d'être la mère de mes enfants. »

Enchanteresse Messages : 13 Date d'inscription : 24/06/2018

Émeraude et l'envie de me battre n'existaient plus pour moi. J'avais trouvé mon bonheur dans les bras d'un charmant homme-fée et il m'avait emmené encore plus loin de mon frère que je ne l'aurais espéré. Je n'avais même plus à m'en faire de ma mère ou Osantalt ou «mon devoir». Je bâtissais mon destin comme je l'entendais et sans que personne n'aie quelque chose à dire là-dessus. Un jour, peut-être, je reviendrais vers ma famille, mais pour leur montrer que l'avenir ou le destin ne se lisait pas nécessairement dans les étoiles, les feuilles de thé ou les paumes de main!

Je ne pensais jamais tomber amoureuse. Je me croyais au-dessus de tout cela et Leo m'avait finalement appris que je ne l'étais pas. Les mains de mon amant voyagèrent, en de lentes caresses, sur mon corps. Je ne pouvais que frissonner de plaisir sous ses mains qui se mirent à masser mon petit postérieur, ses baisers devenant de plus en plus ardents. Mon petit coeur se débattait en moi, alors que tous mes sens étaient éveillés. Cinq ans qu'il était mon amant et il ne m'avait jamais repoussé une seule fois. Je pouvais sentir son sexe dur contre ma cuisse.

- Et si je te faisais un enfant, ce soir, souffla mon amoureux.

Je répondis à ses baisers en poussant un petit gémissement, ses doigts se mirent à caresser mon intimité chaude. Oui, j'attendais ce moment. Je ne voulais plus être la femme elfe sans enfant, je voulais ma vie de famille. Sans attendre, Leo nous renversa, avant de plonger son regard gris foncé dans mes prunelles vertes. Son regard était plus que brûlant. Doucement, mon amant se glissa entre mes jambes, que j'avais ouverte pour lien, avant de donner un coup de bassin. Son sexe dur entra en moi, attirant un gémissement de la part de mon aimé.

- Je t'aime tellement Melian, murmura Leo au creux de mon oreille pointue. Fais-moi l'honneur d'être la mère de mes enfants.

Ma main glissa de sa nuque vers ses cheveux, alors que son souffle chaud chatouillait la peau de mon cou. Je hochai doucement la tête, en poussant un petit gémissement, comme mon amant qui se entreprit un bon va et vien. Mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille, aidant à la pénétration. Mon autre main alla glisser dans le bas de son dos, mes ongles fins effleurant sa peau sensible. Chaque fois que Leo me faisait l'amour, je vivais de nouvelles sensations. Incapable de placer un mot, sans gémir, je relevai le visage de mon amour vers le mien, pour l'embrasser avec appétit.

Sans crier gare, j'inversai nos positions, son membre toujours en moi, pour être assise à califourchon par-dessus lui. Son sexe entra encore plus profondément en moi, alors que je sautillais sur ce dernier. Mes mains se mirent à caresser son torse, je baissai un regard amoureux sur mon homme-fée, avant de recommencer à l'embrasser. Je le relevai en position assise, en le gardant en moi, et en l'embrassant encore plus ardemment.

- Je t'aime, finis-je par souffler contre ses lèvres.

Je cachai mon visage dans son cou, avant d'y apposer un petit suçon et un baiser. Je levai mon visage en sueur vers celui de Leo. Je repris ses lèvres en douceur, avant de mordiller doucement celle du bas.

- Je t'aime, tellement...

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