Rien ne m'avait plus réjoui que l'arrivée de ma fiancée, de son garde personnel et de son frère aîné à Argent. Évidemment, j'avais eu la bénédiction de mon Roi afin de déménager à Rubis, mais les choses s'étaient passées autrement, et j'étais bien heureux de cela. Il ne restait que quelques mois avant notre mariage, et je ne faisais que rêver de cela. Moi, Eliott d'Argent, allais enfin prendre femme. Je ne vivais pas encore avec elle, mais je la voyais à tous les jours afin de la courtiser. Je lui faisais découvrir son nouveau pays, et j'étais soulagé de voir qu'elle s'y plaisait. Elle mettait ses pouvoirs magiques au service des malades, puis elle aidait la Reine avec ses enfants. Pour ma part, j'avais intégré Felix à l'armée, et je le voyais une fois par semaine, après les entraînements. Il était rapidement devenu un ami, ainsi qu'un confident. Je savais donc que sa relation avec son fiancé n'était pas toujours facile. Je connaissais très bien Filipp, qui était l'ancien amant de mon Roi. Ce dernier ne me cachait absolument rien, et je connaissais absolument tout de sa vie privée. Je ne connaissais pas le Rubéen comme étant un enfant gâté, pourtant, c'était comme ça qu'il agissait, bien souvent. Selon ma future femme, Filipp était jaloux de ma relation avec Felix. Pourtant, il n'avait pas à l'être. Je n'avais de yeux que pour sa jeune soeur.
Ce matin, j'étais allé m'entraîner, comme à mon habitude. Ensuite, j'avais rejoins Felix et d'autres soldats à l'auberge, afin de boire quelques bières. J'avais pris la route du château, alors que la lune était bien haute dans le ciel. Lorsque j'étais arrivé à mes appartements, j'avais été surpris de voir ma douce fiancée portant des habits très légers, installée dans mon lit. Elle était là, et elle était affreusement désirable.
« Qu'est-ce que tu fais ici? lui demandais-je d'une voix rauque. »
J'avais pourtant été clair avec elle. Je ne voulais pas consommer notre amour avant notre mariage. Je trouvais l'attente aussi difficile qu'elle, et même plus, puisque j'avais déjà connu les jeux de l'amour. En guise de réponse, Katya se leva, et commença à détacher les sangles de ma cuirasse. Elle me retira ainsi mon armure, avant de me guider jusqu'à mon lit.
« Il est tard mon amour, lui soufflais-je, tandis qu'elle me poussait contre le matelas. »
Elle ignora mes dires, avant de se pencher sur moi et de me voler un long et langoureux baiser. Je m'entendis gémir au travers celui-ci, alors que mes mains se posaient contre ses hanches fines. Elle ne devait pas me provoquer, surtout pas lorsque j'avais bu, car je savais que je pouvais facilement perdre le contrôle de mes pulsions. Ses baisers devenant de plus en plus langoureux, et sa petite tenue eurent rapidement raison de moi. J'inversai brusquement nos positions, plongeant un regard sauvage au creux du sien. Ce n'était vraiment pas la première fois qu'elle tentait cela. Mais cette fois, elle avait animé quelque chose en moi. Je m'emparai de ses lèvres avec ardeur, avant de descendre dans son cou, contre sa clavicule puis sur la douce vallée que formaient ses deux seins. Le tissu était si léger, que je pouvais voir le mamelon de ma douce au travers. Ma main commença alors à le caresser, tandis que mon visage continuait sa route par-dessus les habits de ma future épouse. J'arrivai au bout de la petite jupette, et je me rendis compte que j'étais directement où son intimité, qui n'était pas recouverte. Je l'embrassai donc avec tendresse, avant de commencer à me délecter de son clitoris. Elle m'avait eu.
Mar 14 Avr - 19:53