Les Chevaliers d'Émeraude
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Les Chevaliers d'Émeraude, troisième génération
 
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 La valeur de la famille- Aden et Mattias

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Aden
Chevalier d'Émeraude
Aden


Messages : 30
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MessageSujet: La valeur de la famille- Aden et Mattias   La valeur de la famille- Aden et Mattias Icon_minitimeMer 5 Fév - 0:48

J'avais utilisé un ton si paternel avec mon écuyer. Je l'avais toujours vu comme mon enfant, depuis la journée où je l'avais ramené de Cristal. Je ne voulais plus qu'il ne soit que mon apprenti, sa vie avait trop d'importance pour moi, comme celle d'Ema et Tara et l'enfant qui me restait à naître. Je ne pouvais plus l'imaginer être seul, sans famille, pas avec la bonté et la douceur dans son coeur. Il méritait une famille qui l'aimerait autant qu'il est.



Je sentais sa respiration difficile, il avait besoin de temps et de calme. Il avait besoin de savoir que je ne le quitterais pas. Mais lorsque Mattias leva un regard mouillé vers moi, mon coeur fondit, mon enfant se blottit contre moi. Je serrai mes bras autour de lui, toute sa vie, je n'avais jamais été bien loin. Je lui avais appris que la vie était plus que sa cicatrice, qu'elle faisait partie de lui et le rendait plus fort. Mais aussi, j'avais été une oreille et un mentor pour lui. Même si je savais qu'adopter un jeune homme de seize ans était un peu étrange, c'était ce que je voulais plus que tout.



- Je t'aime tellement, papa, dit-il, en pleurant.



Mon coeur s'ouvrit en l'entendant m'appeler papa. Je sentais son corps trembler contre le mien, alors qu'il s'y accrochait et que je ne le lâcherais pas. Je resserrai mon étreinte autour de mon apprenti, en le laissant pleurer tout son soul. Je regrettais ne pas avoir adopté Mattias plus rapidement, Nathan savait que je le considérais comme mon fils, que je ne voulais pas être son maître, car j'allais l'adopter. Et voilà que j'étais dans cette drôle de position. Je ferais appel au Roi. Doucement, Matt se défit de mes bras, avant de baisser les yeux.



- Pardonnez-moi, Maître, souffla-t-il.



Le mot maître fit siffler mes oreilles. Connaissant les règles de l'Ordre, mon écuyer releva son regard vers moi. Je voyais que mon enfant était plus qu'épuisé et qu'il lui faudrait du temps pour récupérer. Derrière nous les combats commençaient à se calmer. Je n'étais pas demandé nulle part.



- Je me sens pas bien... murmura Mattias.



Malgré cela, mon fils laissa glisser son esprit à la recherche de Samuel. J'étais au courant pour lui et le jeune hybride. Je le laissai faire, avant de le rattraper alors qu'il s'évanouissait. Je le couchai doucement au sol, en caressant doucement ses cheveux blonds. Les gens d'Émeraude chuchotaient qu'il était mon fils bâtard, tellement nous nous ressemblions. Nathan, dis-je dans mon esprit. Je rentre par un autre chemin, Mattias a besoins d'un peu de repos et de temps. Je dois te parler au retour. Je vais l'adopter. Je n'attendis pas la réponse de mon Chef, avant de me fermer à tous. Je pris Mattias dans mes bras et m'enfonçai dans la forêt.



Je marchai deux bonnes heures avec mon fils dans les bras, avant d'arriver à la petite maison d'enfance de Mattias. J'entrai dans la maison, que j'avais acheté en secret, avant de poser mon enfant dans le lit. La maison ne se ressemblait plus. Je l'avais complétement changé, je comptais lui donner, une fois qu'il serait Chevalier. La nuit finit par tomber, je n'allumais pas de feu dans l'antre, en attendant que Matt se réveille. Il finit par se redresser rapidement, ses mains contre sa gorge. Je me retournai vers lui pour lui lancer une vague anesthésiante et le laisser se rendormir.



Je finis par allumer un feu, puisque la nuit devenait de plus en plus fraîche. Je m'assied près de mon écuyer dans le lit, en veillant sur lui. J'illuminai ma paume, pour la glisser sur sa cicatrice. Doucement, je retirai toute sensation de douleur dessus. La fatigue finit par me prendre, je m'étendis à côté de Mattias et m'endormis.



***


Je me réveillai dans la maisonnée, avec le visage de Mattias qui me regardait les yeux ronds. Je lui fis un petit sourire, avant de me lever. J'illuminai ma paume et fis un long examen de la personne du jeune homme que je comptais adopter, aucune séquelle et il avait récupéré toute son énergie magique.



- Tu sais où te trouve? demandai-je, doucement.



En voyant ses yeux ronds, je posai une main douce sur son épaule. Je lui infusai une vague d'apaisement, afin de calmer la panique dans son coeur. Il était dans la maison, mais cette dernière ne portait plus aucune trace de ce qui s'était passé. Elle était devenue une jolie petite maison, confortable et accueillante. Je sortis une clé attachée sur un lacet de cuir de ma tunique, avant de la mettre dans sa main. Je refermai ses doigts sur la clé.



- C'est chez toi, ne panique pas, dis-je. Cette maison mérite que tu te la réapproprie. Tu n'es plus le petit garçon en danger que tu étais, il y a onze ans. Tu es devenu un remarquable jeune homme, Mattias, je n'ai que de l'admiration et de la fierté envers toi. C'est vrai, Noëlle et moi comptons t'adopter, avec ton accord. Car, tu mérite non seulement un endroit que tu peux appeler chez toi, mais aussi une famille.



Sur ces mots, je l'attirai contre moi, serrant mon fils contre moi.
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Mattias
Écuyer d'Émeraude
Mattias


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MessageSujet: Re: La valeur de la famille- Aden et Mattias   La valeur de la famille- Aden et Mattias Icon_minitimeVen 7 Fév - 14:28

Une longue nuit remplie de rêves. Je voyais toutes sortes de choses étranges. Aden était là. Aden était toujours là. Il avait toujours été là. Depuis mon plus lointain souvenir. En effet, je ne me rappelais rien de mes parents biologiques, excepté le drame. Encore une fois, comme sur le champ de bataille, la scène jouait en boucle. Elle jouait, mais cette fois-ci, un élément supplémentaire était là. Aden. Il était là. Alors que ma mère rendait son dernier souffle, Aden apparaissait, pour me saisir dans ses bras avec tendresse. Sa main s'illuminait, phénomène qui me fascinait, avant que je ne perde connaissance. Ensuite, je m'étais réveillé sur la plage de Cristal, entouré de gens en cuirasses vertes. Je me souvenais avoir vu mon Maître se chicaner avec Nathan, sans entendre la nature de leurs propos. Alors que je m'étais redressé, Aliénor m'avait tendit une écuelle de nourriture, que j'avais refusée. Aden était alors apparut dans mon champ de vision, et m'avait patiemment fait manger. Il y avait tellement de choses que je n'avais pas compris à ce moment-là, mais que je comprenais maintenant. Aden était celui qui m'avait sauvé la vie. Aden était celui qui avait convaincu Nathan de me ramener à Émeraude. 


Je me redressai vivement, légèrement essoufflé. Le jour semblait s'être levé. Je scrutai la pièce dans laquelle je me trouvais, comme si je savais où j'étais. En même temps, jamais je n'avais mis les pieds ici. Mes yeux se posèrent alors sur mon Maître, qui dormait à mes côtés. Avait-il quitté les combats pour moi? Pour m'emmener ici? Aden battit doucement des paupières, et lorsqu'il me fit, un doux sourire illumina son visage. Il se leva et la première chose qu'il fit, ce fut un examen magique de ma personne. J'allais bien. J'étais seulement un peu perdu. 


« Tu sais où tu te trouves ? me demanda mon Maître, avec une douceur infinie. »


Je le savais, mais je ne voulais pas le savoir. En fait, je ne voulais pas me trouver ici. Déjà, ma respiration s'accélérait sous la panique. Mais Aden posa sa main contre mon épaule, afin de m'envoyer une vague d'apaisement. Je me calmai légèrement. Mais je reçus celle de Sam, qui me calma instantanément. Je reçus alors une clé accrochée à un petit lacet de cuir et je fronçai mes sourcils, alors qu'Aden refermait ma main sur la petite clé. 


« C'est chez toi, ne panique pas, me dit-il alors. »


Euh, pardon?


« Cette maison mérite que tu te la réappropries. Tu n'es plus le petit garçon en danger que tu étais, il y a onze ans. Tu es devenu un remarquable jeune homme, Mattias, je n'ai que de l'admiration et de la fierté envers toi. C'est vrai, Noëlle et moi comptons t'adopter, avec ton accord. Car, tu mérites non seulement un endroit que tu peux appeler chez toi, mais aussi une famille. »


Mes yeux se remplirent de larmes, tandis qu'Aden m'attirait contre son torse. Je ne voulais pas de cette maison. Je ne voulais pas me trouver ici. La scène recommençait à jouer dans mon esprit, ce qui m'étourdissait. Je me défis de l'étreinte de mon Maître, laissant tomber la clé contre le sol pour poser mes mains contre ma cicatrice. À chaque fois que j'y pensais, elle me faisait mal. Je vis mon Maître faire un pas en ma direction, mais je reculai, pour quitter la demeure de mon enfance. Je courus jusqu'à la plage de galets, qui n'était pas très loin de là. Je sentais qu'Aden me suivait, inquiet. Je m'arrêtai lorsque je sentis l'eau de mer lécher mes pieds. 


« Je n'en veux pas, dis-je avec difficulté. Donne-la à quelqu'un dans le besoin. »


Je savais très bien qu'il était impoli de refuser un cadeau, mais je ne pouvais tout simplement pas habiter cet endroit. Peu importe de quoi il avait l'air. Même si ça ne ressemblait plus du tout à la maison dans laquelle j'avais habité, j'étais tout simplement incapable. La lame pénétra la chair de ma mère, et je poussai un gémissement de douleur, avant de me laisser tomber à genoux dans l'océan, sans jamais lâcher ma cicatrice, qui me faisait souffrir. Mes genoux eurent à peine le temps de toucher les pierres du sol qu'Aden était déjà accroupi à mes côtés, me serrant dans ses bras. 


« J'ai mal... gémis-je. Pourquoi est-ce que ça fait mal ? »


Je me laissai tomber contre le torse de mon père - pouvais-je l'appeler ainsi?. Matt? Mattias ça va ? me parvint la voix de mon amoureux dans mon esprit. Je secouai négativement la tête, tandis que les larmes commençaient à couler le long de mes joues. Je tentai de fermer mon esprit à mon copain, mais j'en étais incapable. J'étais capable de me couper de tous, excepté de lui. Ce n'était pas que je ne voulais pas lui parler, je voulais simplement pas l'inquiéter inutilement. 


La douleur s'intensifiait, tandis que j'essayais d'illuminer mes mains pour la réduire. Mais il n'y avait rien à faire. Je poussai un long gémissement de douleur, tandis qu'Aden tentait d'allumer ses mains à son tour pour les poser contre les miennes. 


« Ça fait rien, pleurais-je. J'ai mal, papa fait arrêter je t'en prie. »


Sa main se leva pour se poser contre mon front avec tendresse.


« Non... soufflais-je, sachant ce qu'il cherchait à faire. »


Mais il était trop tard. La douleur avait laissé place au néant. 
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Aden
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MessageSujet: Re: La valeur de la famille- Aden et Mattias   La valeur de la famille- Aden et Mattias Icon_minitimeJeu 27 Fév - 17:53

Mon intention était claire en venant ici, habituer Mattias à vivre ici, car c'était ici que je vivrais avec ma famille, une fois la Guerre terminée. Ce n'était pas l'endroit qui l'effrayait, mais ce qui s'était passé, mais avec une bonne transformation ce petit lopin de terre deviendrait un havre de paix. Mattias apprendrait à laisser son passé derrière lui et à regarder vers l'avant. Ce ne serait pas facile, mais je ne le laisserais pas tout seul.



J'avais beau tenir mon apprenti contre moi, je le sentais encore tout à l'envers. Je voyais la scène, cette fameuse nuit, rejouer dans son esprit. Lorsque Mattias me repoussa, je le laissai faire, alors que la clé tombait au sol. Mon enfant porta ses mains à sa cicatrice, en pleurant. J'avançai vers lui, mais ce dernier recula, avant de sortir de la maison. Je vis mon fils courir vers la plage, avant de l'y suivre.



- J'en veux pas, pleura Matt. Donne-la à quelqu'un dans le besoins.



Non, c'était à lui. J'avais trouvé pourquoi sa cicatrice lui faisait mal, pourquoi la scène le hantait encore. Parce qu'il n'avait jamais fait la paix avec son passé. Lorsqu'Ema était arrivée dans ma vie, je ne voyais pas ma fille, mais sa mère. La femme que je n'avais jamais pu épouser, que j'avais laissé mourrir. Je vis Mattias chanceler, comme il tombait à genoux dans l'eau, je me précipitai sous lui pour arrêter sa chute. Mon enfant tomba dans mes bras, alors que mes genoux heurtaient durement les galets.



- J'ai mal, gémit mon fils. Pourquoi est-ce que ça fait mal?


Sa tête tomba contre mon torse, des larmes coulaient sur les joues de mon fils. Je ne faisais que bercer mon enfant tendrement, j'entendais la voix de son copain dans sa tête. Samuel, laisse-le tranquille quelques minutes, murmurai-je à l'apprenti de Tristan. Le jeune hybride se mêla en excuse. Je baissai les yeux sur mon bébé, qui tentait d'illuminer ses paumes, il souffrait encore. J'illuminai les miennes, avant de les poser contre les siennes.



- Ça fait rien, sanglota Mattias. J'ai mal, papa fait arrêter je t'en prie.



Je posai ma main pleine de lumière contre son front, avec douceur.



- Non, gémit-il.



Oui. J'allais l'endormir. Ce qui se produisit doucement. Je berçai doucement mon enfant, avant de poser une main contre son front, avant d'entrer doucement dans sa tête. La scène de son père tuant sa mère et tentant de le tuer lui. Je fis apparaître une lumière brillante, qui arrêta la scène.



- Mattias, dis-je d'une voix douce. Tu focus sur un seul souvenir, tu ne pense qu'à cela. Laisse le souvenir passer. C'est la seule façon pour que tu n'aie plus mal, mon fils.



Je faisais face à un petit Mattias de cinq ans. Je me penchai sur lui, avant de poser un baiser rassurant sur son front. Ce qui fit que je sortis de sa tête. Je pris mon fils dans mes bras, avant de le transporter dans la maison et le poser dans le lit. Je m'assis à côté de lui, en l'observant. Ses mains avaient lâché sa gorge.



- Tout va bien aller, fiston, murmurai-je, à Mattias.



Je caressais doucement ses cheveux. À son réveil, je le ramènerais à Émeraude. Je posai un petit baiser sur son front, avant d'aller surveiller le feu magique dans l'antre. Lorsque mon enfant se mit à bouger dans le lit, je me relevai pour aller poser une main lumineuse sur son front, le tirant doucement de son sommeil. Je plongeai mes yeux bleus dans son regard. Je fis un petit sourire rassurant à Matt.



- Que dirais-tu que l'on rentre à Émeraude?
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Mattias
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MessageSujet: Re: La valeur de la famille- Aden et Mattias   La valeur de la famille- Aden et Mattias Icon_minitimeMar 14 Avr - 15:56

Ce cauchemar jouait et rejouait sans cesse. J'avais tellement peur, et la douleur de la blessure causée par mon propre père me faisait tellement souffrir. Je ne comprenais pas comment un parent pouvait ainsi tuer sa propre famille pour ensuite se suicider. Je tentais de ne pas le laisser paraître, même lorsque j'étais avec Sam ou avec Aden. Je ne voulais pas les embêter avec une histoire qui datait de plus de onze ans maintenant. Je refoulais le tout à l'intérieur de moi. Je l'avais toujours fait. Mais jamais ma cicatrice ne m'avait fait autant mal qu'elle venait de le faire. Coincé dans ma propre tête, j'étais spectateur des agissements de mon père, encore et encore. Je ne pouvais m'empêcher de pleurer à chaque fois, et d'enserrer ma gorge tandis que mon père la tranchait sans délicatesse. C'est alors qu'une reprise fut un peu différente. En effet, je vis Aden entrer, et parler au jeune moi qui se trouvait dans ma tête. Il posa ensuite un tendre baiser contre mon front, et ce fut le noir complet. 


Je battis doucement des paupières, et je croisai aussitôt le regard d'Aden, qui me fixait avec un sourire rassurant. J'eus envie de me blottir dans ses bras, mais je n'en fis rien. Je remarquai alors que ma cicatrice ne me faisait plus souffrir. 


« Que dirais-tu que l'on rentre à Émeraude ? me proposa mon père adoptif. »


Je hochai doucement la tête, avant de me relever en position assise. Machinalement, je me levai afin de commencer à ramasser nos effets personnels. Je déglutis avec difficulté, sentant l'inquiétude de Sam dans toutes les fibres de mon être. J'avais hâte de le serrer dans mes bras, ça c'était certain. Aden m'attira alors à lui, me serrant contre son torse. Je relevai mon visage vers le sien, avant de tenter un petit sourire. J'étais atrocement épuisé, mais au moins, je ne souffrais plus. Mon Maître s'agenouilla alors devant moi, avant d'attacher ma ceinture d'armes à ma taille. Il croisa ensuite ses bracelets, et j'entrai dans le maelström. J'apparus dans la cour d'Émeraude, Aden à mes côtés. Toujours dans le même silence, je grimpai dans l'aile qui contenait les appartements royaux, afin de me rendre à ceux d'Aden. 


« Où étiez-vous ? demanda alors Noëlle, aussitôt que j'eus ouvert la porte. »


Devant ma mine complètement détruite, elle laissa ce qu'elle faisait pour venir me serrer contre son coeur. Ses lèvres se posèrent alors contre ma tête. J'eus envie de pleurer, alors que je me trouvais dans les bras de celle qui avait joué le rôle d'une mère à mon égard. Je me défis doucement de son étreinte, alors qu'Aden refermait la porte derrière lui. 


« Est-ce que Sam peut venir ? demandais-je d'un ton neutre, ce qui ne me ressemblait pas. »


Noëlle consulta Aden du regard, avant de hocher positivement la tête. Elle me guida alors jusqu'à ma chambre, tandis que mon Maître quittait ses appartements, probablement vers ceux de Tristan. Docile, je laissai ma future mère adoptive me retirer mes vêtements, et nettoyer sommairement le sang sur mon corps. Elle me coucha ensuite dans mon lit, remontant les couvertures jusqu'à mon menton. Mon regard éteint se posa dans le sien, maternel. 


« Je t'aime, Mattias, me murmura-t-elle simplement. »


Mes yeux se remplirent de larmes, tandis qu'elle quittait ma chambre, refermant la porte derrière elle, me plongeant alors dans la noirceur. Après quelques minutes à fixer le paysage dehors, je sentis un corps chaud se blottir dans mon dos, et l'énergie de Sam m'envahit immédiatement. Je me retournai face à lui, et à ses cheveux en bataille et ses yeux mi-clos, je vis qu'il avait été tiré du sommeil. Avec tendresse, je glissai une mèche de ses cheveux derrière son oreille pointue, avant d'aller embrasser ses lèvres.


« Hey... râlais simplement, la voix rauque. »

HJ/ parti !
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MessageSujet: Re: La valeur de la famille- Aden et Mattias   La valeur de la famille- Aden et Mattias Icon_minitime

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